Plus fort que la police (21 septembre 2016) de Rémi Stefani

Alors qu’il rentre chez lui, Antoine assiste à l’arrestation de sa mère pour vol au supermarché. Son père, braqueur, est en prison pour plusieurs années. Résolu à échapper à la police et craignant un placement en famille d’accueil, le garçon se réfugie dans son grenier et échafaude alors un plan infaillible. Après tout, il est le meilleur élève de sa classe…

Critique :Un roman rythmé qui devrait plaire aux jeunes lecteurs (cm2/6°). Il aborde le thème délicat d’une famille où le père est en prison.Facile à lire, cette histoire est mouvementée, rythmée et pleine de suspense. le héros est attachant.Ce roman est bien et l’histoire de cette famille est très attachante. Ce livre est une bonne découverte et ce lit très vite.

Note : 9/10

 

  • Poche: 192 pages
  • Tranche d’âges: 9 – 12 années
  • Editeur : Rageot Editeur (21 septembre 2016)
  • Collection : Heure noire

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Moissons sanglantes (2 novembre 2016) de Peter Robinson

N°1 des ventes en Grande-Bretagne et au Canada, Peter Robinson s’impose avec sa série des enquêtes de l’inspecteur Banks (plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde) comme une des références du polar britannique. La nouvelle chef de la police du Yorkshire ayant placé la sécurité des campagnes au sommet de ses priorités, Alan Banks et les flics de la Criminelle sont sommés d’élucider au plus vite un simple vol de tracteur ! Mais cette affaire banale en cache peut-être une autre. Alors que deux garçons d’un village voisin sont portés disparus, un promeneur découvre non loin de là une flaque de sang suspecte dans un hangar désaffecté. Un cadavre décapité, une jeune fille inquiétée par un faux policier, un accident de la route aux macabres révélations… l’enquête de routine bascule brutalement dans une dangereuse course contre la montre, contre la mort

Critique : Ce roman regroupe trois histoires qui ne semblent a priori pas mais dont on va comprendre qu’elles se recoupent pour ne conduire qu’à une seule et unique enquête.
Peter Robinson nous présente des personnages  enquêteurs victimes ou les suspects avec grand précision  afin d’entrer au vif du sujet qu’est l’enquête.
Le livre est violent et les lieux le sont d’autant plus que on est dans des abattoirs et
au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête, les pistes explorées, les indices collectés vont conduire les enquêteurs à recouper tous les éléments,comme un puzzle qui nous offre une fin digne des meilleurs policier.
On se doute de pas mal de choses et notamment du fait que ce n’est pas si simple que ça. Malgré cela, le plaisir n’est jamais gâché et on tourne les pages très facilement. Les passages relatifs à la vie personnelle de l’inspecteur auraient pu être moins nombreux mais personnellement, cela gêne pas au contraire, on s’attache encore plus au personnage Ames sensibles s’abstenir. Pour les autres, l’énigme est bien ficelée et nous rappelle que les apparences sont parfois bien trompeuses.
Loin d’être un chef d’œuvre, ce polar se lit néanmoins facilement grâce à un rythme soutenu et des menus indices distillés au fil des chapitres.

Note : 9/10

 

  • Broché: 450 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (2 novembre 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE

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Têtes de dragon (2 novembre 2016) de David Defendi

Tuer un homme n’a jamais fait peur à Christo, cet ancien légionnaire qui a passé sa vie à mentir, bluffer, trahir ceux qui croisaient sa route. Alors qu’il est incarcéré à Fresnes, la DGSI lui propose d’infiltrer un réseau de trafiquants d’antiquités chinoises en échange de sa libération. Mais, pris en étau entre les mafias chinoises et les flics, sa marge de manoeuvre est étroite…

Critique : Une très belle surprise que ce polar de David Defendi. On lit ce court roman comme on regarde un film policier. Dès les premières pages on entre dans le vif du sujet avec Christo qui à cause d’une partie de cartes qui tournent mal va se faire arrêter et finir en prison. Il va être assez rapidement contacté par un agent de la DGSI pour infiltrer un réseau de trafiquants d’antiquités chinoises pour gagner sa libération. On ne sait pas vraiment la motivation de l’agent quant à la libération de Christo. David Defendi a une écriture qui va droit à l’essentiel, il ne nous abreuve pas de description sans fin et place son intrigue dans un contexte totalement actuel, évoquant aussi bien le djihad en Syrie que la population carcérale. En effet, l’infime proportion d’Asiatiques derrière les barreaux peut surprendre. N’en tirons aucune conclusion hâtive sur une communauté dont la discrétion est légendaire. En lisant le livre de David Defendi, soyez prêts à fouiller le vice et le cynisme, à côtoyer le mensonge et la trahison, le chantage et le crime.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 216 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (2 novembre 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE

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Vipère noire (2 novembre 2016) de Boris Starling

Banlieue d’Aberdeen. Le corps d’une femme est retrouvé dans les fourrés. Poignardée. Sur sa gorge, fixée par un arceau métallique, une vipère noire. Vivante.
En mer du Nord, quelque part entre la Norvège et l’Écosse, un car ferry sombre. Des centaines de passagers étaient à son bord…

Critique : Voici un thriller psychologique avec des meurtres symboliques et ésotériques. On ce retrouve dans une ambiance de film à la Seven, voir le silence des agneaux avec un peu d’Agatha Christie modernisée où les cadavres se ramassent à la petite cuillère. Tout un symbole. L’exploitation qui en est faite par l’auteur nous emmène sur des chemins métaphysiques. Avec ses faux aires de ressemblance avec des films, d’autres auteurs celui ci  vous n’oubliez pas une fois refermé. Plusieurs raisons à cela, d’abord la structure très bien construite et qui vous tient en haleine à chaque page en distillant des bribes de solutions qui s’avèrent parfois justes et d’autres fois qui vous mène sur une fausse piste.
Ensuite l’histoire est vraiment bien vue avec une intrigue super originale qui évite les ressorts éculés des polars avec serials killer et meurtres en série.
Enfin les personnages qui sortent là encore des stéréotypes habituels et chacun à ses propres zones troubles et n’est en tous les cas pas le héros de roman habituel.
Pas d’hésitation, à lire d’urgence !

Note : 9/10

 

  • Poche: 480 pages
  • Editeur : Archipoche (2 novembre 2016)
  • Collection : Suspense

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Balle perdue (1 juin 2016) de Mary-Louise Kelly

Caroline Cashion, professeure de littérature française l’université de Georgetown, apprend avec stupéfaction, lors d’une IRM, qu’une balle est logée à la base de son crâne. Comment est-ce possible, alors que Caroline n’a jamais essuyé aucun tir, et qu’elle n’a aucune cicatrice ? La jeune femme apprend alors qu’elle a été adoptée après le meurtre de ses parents biologiques, tués alors qu’elle avait trois ans. Victime d’un coup de feu, la fillette a survécu, mais la balle n’a pas pu être retirée. Une balle qui est restée dans son crâne pendant 34 ans. Caroline retourne dans sa ville natale, déterminée à découvrir pourquoi ses parents sont morts. Elle y apprendra que l’enquête n’a jamais été bouclée, et que le tueur court toujours. Caroline est en danger : la balle logée dans son cou pourrait permettre d’identifier le meurtrier, qui fera tout pour que la police ne mette pas la main dessus. Elle devra alors faire un choix : fuir et rester en vie, ou persévérer et se battre.
Un thriller aux accents de mystère médical mené d’une main de maître. « Ce livre est autant le récit d’une métamorphose qu’un thriller et il doit moins à Lee Child ou Alfred Hitchkock qu’à Albert Camus. A la fin, vous saurez qui a commis le crime et pourquoi, mais vous restera le sentiment légèrement irrésolu de ne pas savoir comment s’achèvera l’histoire de Caroline. » The Washington Post

Critique : Voici un premier roman parfaitement abouti et mené de main de maître. Si l’intrigue n’a rien d’exceptionnel, le fait que cette situation soit liée à une balle reçue dans la tête , il y a plus de trente ans, est assez extraordinaire. D’ailleurs, qui est le personnage principal : Caroline ou le projectile qu’elle a à la base de la nuque ? La jeune femme qui menait jusqu’à cette découverte, une vie linéaire et bien classique, va se retrouver confronter à l’inconnu. C’est tout un pan de son existence qui n’est plus ce qu’elle croyait. Dans l’écriture de l’auteur, on sent très bien, le mal-être de Caroline qui augmente au fur et à mesure des découvertes déstabilisantes qu’elle fait. La professeure n’a, d’un coup, plus de racines, plus de bases solides sous les pieds et c’est terrifiant pour elle. Le lecteur prend alors fait et cause pour elle tant ses questions nous interpellent. Comment aurions-nous réagi à sa place, qu’aurions-nous fait ? Lorsque ce que qu’on croit vrai depuis plus de tente ans, se révèle faux, que faire, que dire ? A peine les premières pages voir même les premières lignes on est happé et on ne peut plus s’arrêter de lire. Le style est vif, la traduction excellente. On assiste à « la destruction » de l’héroïne qu’elle était, comme si sa personnalité qui a été faussée et qu’il lui faille repartir autrement…. Et de ce fait, on la verra petit à petit, tout en souffrant, « se reconstruire » pour devenir celle qu’elle décidera d’être, au plus profond d’elle-même. Pour cela, il lui faudra du temps. Que ce soit sa famille, son médecin ou ceux qui vont apparaître dans sa vie suite à ses recherches, chacun se devra de respecter son rythme, ses silences, ses colères, son cheminement ….. Un thriller vraiment super et très bien écrit. Une histoire qui ne manque pas d’action et de rebondissements.

Note : 9/10

 

  • Broché: 374 pages
  • Editeur : Marabout (1 juin 2016)
  • Collection : Marabooks

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L’agent 212, Tome 29 : Agent tous risques de Daniel Kox

Les nouveaux gags du plus célèbre des agents de police ! Maintenir l’ordre n’est clairement pas un poste de tout repos, encore moins pour Arthur Delfouille, le maladroit agent 212. Les automobilistes sont agressifs et peu disciplinés, les pompiers prétentieux et condescendants, le commissaire colérique et injuste…Malgré tout, les journées qu’il passe à patrouiller en uniforme sont des promenades de santé en comparaison de la gestion de son agaçante belle-mère

Critique:  Pinot simple flic ? Non, agent 212, agent de la circulation. Un peu enrobé  malchanceux et avec une belle mère qu’il aimerait voir au Diable. Heureusement, il peut compter sur l’amour de sa femme et de Kiki, son chien.
Ses collègues ? Aussi barjot et amusant que lui, sauf le Commissaire qui fait tout ce qu’il peut pour avoir une brigade compétente.
Les auteurs malgré de nombreux tomes, ne tarissent pas de nouveautés, inlassable. On rigole, on se reconnait de temps à autres parmi les contrevenants, ou on se surprend à penser que tel évènement pourrait nous arriver.Ce nouveau tome de l’agent 212, nous entraine dans ses aventures toutes plus rocambolesques les unes que les autres, une vraie tête à claques en quelque sorte. Page après page, il nous montre prouve que la police a effectivement le don de nous faire sortir de nos gonds, mais qu’est-ce que on aimerais rencontrer ce genre d’agent en vrai! Bref que du bonheur humoristique et indémodable à travers le temps.
A mettre entre toutes les mains.

NOTE : 8,5/10

 

  • Album
  • Editeur : Editions Dupuis (11 mars 2016)

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