Critique : Sex Education Saison 2 NETFLIX

Salut à tous !
Critique de la série TV de Laurie Nunn Sex education Saison 2 avec Asa Butterfield (Otis Milburn), Emma Mackey (Maeve Wiley) sur Netflix le 17 janvier 2020
#Netflix #SexEducation #SexEducationNetflix

https://www.youtube.com/watch?v=TEOPFbugHAA&feature=youtu.be

Les aventures de Nick Adams (11 mai 2017) de Ernest Hemingway

Dans les années 1920, un jeune homme attachant apparaît dans des nouvelles éparses sous la plume d’Ernest Hemingway : Nick Adams. Pendant une dizaine d’années, le romancier américain conta ses mésaventures d’enfance dans le Michigan, relata son expérience de la guerre, partagea des instants de sa vie de couple.

Chronique : Nick Adams est un jeune garçon qui passe d’un enfant à un adolescent à un adulte. Dans ses histoires, il exprime ses caractéristiques, ses pensées et ses émotions virtuelles à travers des expériences et des luttes qu’il partage avec son père et son oncle. Dans l’histoire du camp indien, Nick accompagne son père dans un camp où une jeune femme indienne donne naissance à un enfant. Nick doit regarder et essayer de comprendre ce qui se passe chez les femmes alors qu’elle traverse le processus pénible du travail des enfants et une opération sans anesthésie. Alors que Nick regarde, il est confus, mais il est persistant de montrer à son père qu’il est conscient et comprend la situation à portée de main. Au fur et à mesure que l’histoire progresse, d’autres obstacles se posent qui laissent des questions sans réponse pour Nick. Bien qu’il ne comprenne pas bien, il est prêt à faire paraître comme s’il le fais pour que son père le regarde comme un adulte plutôt qu’un garçon. Le concept de l’histoire elle-même est une couverture masquant les émotions de Nick et de son père et comment il travaille à l’acceptation de ses pères à différents niveaux. L’histoire est convaincante qui vous permet de comprendre le comportement humain et les significations cachées à l’intérieur.Un Chef d’oeuvre à lire et découvrir.

Note : 10/10

  • Poche: 368 pages
  • Editeur : Folio (11 mai 2017)
  • Collection : Folio

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Les falaises de Cornouailles: Poldark #1 (11 janvier 2017) de Winston Graham

1783. Après avoir pris part à la Guerre d’Indépendance, le jeune et fougueux Ross Poldark quitte l’armée britannique et l’Amérique pour retrouver les siens.
C’est un homme blessé qui rejoint ses falaises de Cornouailles. Là, il trouve le domaine familial en déshérence : son père vient de mourir et Elizabeth, sa fiancée, a rompu sa promesse pour en épouser un autre…
Se repliant sur lui-même, il décide de relancer le domaine. Agriculture, élevage, prospection minière, il se bat sur tous les fronts. Et se lie même avec ses fermiers et ouvriers – quitte à se brouiller avec ses proches et l’aristocratie locale.
Un jour, lors d’une foire aux bestiaux, il prend la défense d’une fillette de treize ans, Demelza, qu’il ramène chez lui et engage à son service comme domestique.
Les années passent, Demelza s’épanouit. Et ce qui devait arriver… Quitte à choquer une fois de plus les bien-pensants, Ross n’écoutera que son cœur.

Critique : Ce livre est magnifique, les décors décrits sont superbes de la Cornouaille, on se croirait croirai , l’histoire mérite quelques réflexions philosophiques sur le genre humain. On peut retrouver ce genre de situation à toutes les époques. Le personnage de Ross montre son côté obscur qui est en juxtaposition avec sa nature généreuse et aimante. Sa femme en souffre terriblement et on ne peut que sympathiser. Les recherches des reconstitutions historiques sont splendides, Ross est un précurseur. Il rêve d’égalité entre les hommes et défend bec et ongles les pauvres gens qui vivent sur ses terres et travaillent pour lui.
Il y a bien sûr de la romance aussi. Un roman bien écrit et si vous avez aimé la série adapté du roman passe sur Netflix.

Note : 8/10

  • Editeur : Archipel (11 janvier 2017)
  • Collection : Roman étrange

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La bonne fortune d’Elisabeth Wellington (4 janvier 2017) de Robin Lee Hatcher

À bord du paquebot qui l’emmène en Amérique, Elisabeth Wellington peine à croire en sa vie nouvelle. Après le décès inattendu de son père, qui la destinait à épouser le duc d’Altberry dans l’espoir d’éponger ses dettes, elle a décidé de quitter l’Angleterre. Libre désormais de tout engagement, elle se rend, pleine de rêves et d’espoirs, dans le Montana, où elle se destine à devenir institutrice. Pourtant, à la fin du XIXe siècle, c’est une région encore peu peuplée, où les conditions de vie sont rudes. Qu’importe ! Elisabeth est prête à tout. Il n’y a cependant un obstacle qu’elle n’aurait jamais imaginé. Et celui-ci porte le nom d’un homme : Garrett Steele. Pourquoi se montre-t-il si froid, si farouche, face à la jeune et audacieuse Elisabeth ? Elle qui est pourtant l’institutrice de son fils Janie. On connaît l’adage : « Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis ». Alors quand des sentiments naissent d’un terreau si aride, la passion peut prendre les formes les plus inattendues..

Critique :  Une ambiance petite ville américaine type « La petite maison dans la prairie ». Des personnages pas très hauts en couleur mais très attachants. Il n’y a pas énormément d’action (les amatrices d’aventures seront déçues) mais beaucoup de sentiments très bien décrits, tant pour le héros qui se bat avec ses craintes que pour l’héroïne.Classique mais très agréable.

Note : 7/10

 

  • Poche: 400 pages
  • Editeur : Archipoche (4 janvier 2017)
  • Collection : Roman étranger

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Sambre Tome 7 : Fleur de pavé (28 septembre 2016) de Yslaire

La suite tant attendue d’une saga culte…                                                                                     Juin 1857. Bernard-Marie Sambre est élevé par sa tante à la Bastide. Judith, elle, grandit dans un orphelinat à Paris. Enfermé, il subit l’éducation stricte de sa tante et le poids du legs familial. Elle fréquente gamins des rues, voyous et gavroches. Après le drame qui a frappé leurs parents, les jumeaux grandissent chacun de leur côté. Mais ils seront rattrapés par le destin : eux aussi seront atteints par la malédiction de leur famille. Après la folie de Bernard pour Julie, il y aura celle de leurs enfants…Cette année, découvrez la suite de l’une des séries les plus marquantes de la bande dessinée moderne ! Écrite et dessinée par Yslaire, Sambre est une œuvre à part dans l’univers du neuvième art. Dès sa sortie, le premier album a franchi la barre des 100 000 exemplaires, raflé nombre de prix internationaux et suscité les louanges des professionnels. Ce septième volume marque le début de son ultime cycle en trois tomes.

Critique : Après des années d’attente, le tome 3 des 2e cycle de Sambre sort enfin et il est toujours aussi captivant, sanglant, ce septième tome donne le ton avant même d’être lu.
Nous retrouvons donc Bernard-Marie, le fils de Bernard et de Julie, ainsi que cette dernière, que nous avions laissées au tome précédent. Néanmoins, il ne s’agit plus seulement de leurs histoires puisqu’un nouveau personnage apparaît : la sœur jumelle de Bernard-Marie, à savoir, Judith, que nous croyions morte à la naissance.
En proie avec leurs démons respectifs, chacun plongé dans des déboires qui leur sont propres, ces trois personnages nous invitent à suivre leurs parcours aussi tortueux que maudits. La malédiction des Sambre continue de frapper…
Nous suivons donc ces trois protagonistes sur plusieurs années, à savoir de 1857 à 1861. Les trois histoires se déroulent donc totalement indépendamment les unes des autres et se découvrent en parallèle.
Dans cette saga, les Sambre sont poursuivi par une malédiction, découverte par le grand-père de Bernard-Marie et de Judith, Hugo. Chaque branche de l’arbre généalogique des Sambre est gangrenée par ce fléau et rien ne semble l’arrêter.
Ici, l’histoire se focalise davantage sur Judith que sur son frère ou sa mère. Cette petite fille émeut autant qu’elle indigne de par ses choix de vie et son parcours qui perturbent le lecteur. Judith, orpheline élevée dans la pauvreté crasse des institutions de bonnes soeurs semble irrésistiblement attirée par la rue, les combines et la misère. Elle doit faire face aux sentiments généreux mais emprunts de paternalisme mielleux de sa belle-mère et surtout aux soupçons incessants de son beau-père pour que la pauvreté est une condition à laquelle on n’échappe pas.
L’histoire est fluide et addictive. Yslaire nous plonge, comme toujours, dans une atmosphère sombre et passionnante.
Quant au dessin, le trait est soigné grâce à son coup de crayon très réaliste est et ses nuances de rouge.

Note : 9/10

 

  • Album: 72 pages
  • Editeur : GLENAT (28 septembre 2016)
  • Collection : BANDES DESSIN E

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L’échappée (5 octobre 2016) de Julie Tremblay

À vingt-deux ans, son diplôme de la Sorbonne en poche, Anne Menard décide de partir au Canada. De petits boulots en petits boulots, son itinéraire la mène jusqu’au Myers Lake, un petit coin de paradis perdu au fond de l’Ontario. Ce qui ne devait être qu’un simple travail saisonnier va prendre une tournure différente lorsqu’Anne fait la rencontre des fils du domaine. Si Nathan se montre très avenant avec Anne, Ethan est beaucoup plus difficile à cerner… Ex-star de hockey, il a vu sa carrière prendre brutalement fin et tous ses rêves s’envoler. Déterminée à mieux le connaître, Anne ne se laisse pas intimider par l’attitude revêche du jeune homme. Encore faut-il que celui-ci baisse la garde et accepte de s’ouvrir…

Critique : Voici une histoire hors du commun dans les profondeurs du canada,Julie Tremblay  va donner envie au lecteur de visiter ces contrées lointaines et apaisantes. Une sorte de refuge pour les personnages que sont Ethan et Anne qui prennent la parole tour à tour dans le livre, on sait qui parle car le prénom de l’un ou de l’autre est annoncé en titre de chapitre. Chacun s’exprime, présentant ses ressentis, ses envies, ses angoisses, ses peurs dont celle de l’inconnu au sens large du mot. Il n’est jamais simple de faire le deuil, de faire des choix et de décider de continuer à avancer autrement malgré tout. C’est ce qui ressort principalement tout au long des chapitres.
Leur histoire ne peut pas vous laisser indifférent, c’est une belle leçon de vie narrée avec beaucoup de sincérité et d’authenticité. Un message d’espoir quand on pense que tout est fini : affronter son destin, ne pas abandonner ses rêves et se donner une seconde chance . Anne et Ethan nous embarque dans un corps à corps poignant, haletant et prenant. Entre humour, romance, et véritable leçon de vie, Julie Tremblay réussi à donner un sentiment de  réel  à toute son histoire. On y est, on se promène en canoë et de chalets en chalets. Mais, surtout, on observe attentivement la naissance d’un duo, puis d’un couple, qui va s’épauler tour à tour au gré des événements. Jusqu’à terminer sur un final de toute beauté, tout simplement.

Note : 9/10

  • Broché: 370 pages
  • Editeur : Emoi (5 octobre 2016)
  • Collection : &moi

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Ceci n’est pas qu’une comédie romantique (23 juin 2016) de Julie Grêde

Lorsque Bébé se réveille en sursaut dans un avion qui atterrit au coeur des montagnes enneigées, elle se demande ce qu’elle est venue faire dans cette galère. L’explication est en fait très simple : elle s’est fait retourner le cerveau par sa meilleure amie. La voilà coincée pour deux semaines dans un chalet somptueux parmi des amis trop fêtards, le genre à faire couler le champagne à flots. Tout ce qu’elle déteste. Tout ce dont son coeur cabossé n’a pas besoin. C’est du moins le programme de départ. Une fois arrivée. Bébé apprend qu’une tempête cloue tous les avions au sol. Qu’elle sera seule dans ce chalet ultra design. Sauf que… Sauf que derrière la porte, l’ambiance est plus tamisée que prévu, et bien moins solitaire. Un blond aux yeux verts « bientropbeaupourêtrevrai » lui a préparé des Saint-Jacques et l’attend. Il est décidé à lui faire avouer tous ses secrets. Peut-être qu’elle va adorer ça.

Critique : Un beau roman très émouvant. Comme le titre le dit ce n’est pas qu’une comédie romantique, c’est une histoire d’amour, on est face à une  romance de tous les jours. Notre héroïne  ce prénomme Bébé qui décide cette année de rejoindre sa meilleure amie Lo pour passer les fêtes de fin d’année dans un sublime et luxueux chalet à la montagne. Là-bas, rien ne se passe comme prévu et les surprises s’enchaînent, que ce soit pour le lecteur que pour les personnages. Perdue en pleine montagne, Bébé va faire la connaissance de JB, le sublime mâle « bientropbeaupourêtrevrai », et cela va faire des étincelles. L’histoire parait simple à la Bridjet Jones mais c’est ici que l’auteur nous montre sa fore d’écriture, elle nous montre deux protagonistes qui ont chacun une histoire à partager et des blessures à panser. Nous rencontrons de façon un peu impromptue les amis de Lo qu’on n’attendait plus mais c’est aussi ici que l’histoire prend un tournant intéressant où l’histoire contient quelques rebondissements qui nous entraine au cœur d’une bande d’amis qui ont tous  une personnalité bien propre et comme dans chaque groupe. C’est un roman qui fait rêver,sourire, vibrer et cache plus que le résumé qui ne le laisse présager.L’écriture de Julie Grêde est intelligente avec un mélange de références en y apportant originalité et qualité. On passe un excellent moment de détente à travers cette lecture et c’est tout ce dont on avait besoin C’est léger, frais, drôle et émouvant. Un très bon livre si vous cherchez une romance simple, sans prise de tête.

Note : 9,5/10

 

  • Poche: 263 pages
  • Editeur : PIXL (23 juin 2016)
  • Collection : ROMAN
  • Prix : 7,90 euros

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S’enfuir (12 mai 2016) de Martyn Bedford

Gloria mène une vie normale d’adolescente de 15 ans. Et elle s’ennuie. Jusqu’au jour où un garçon mystérieux fait irruption dans sa classe : Uman est drôle, intelligent, d’une assurance désarmante. Il fait ce qu’il veut sans attacher la moindre importance à ce que les autres pensent.
Il est tout ce que Gloria voudrait être. Il est la promesse de vivre enfin pleinement, de vibrer, d’aimer.
Alors quand il lui propose de partir, de camper en forêt, de choisir leurs destinations à pile ou face… Gloria s’enfuit avec lui sans regrets, et sans prévenir personne.

Critique : Un roman à la construction intelligente et aux propos subtils. Uman a un humour très particulier, assez sarcastique, que lui autorisent sans doute le drame qu’il a vécu dans sa famille et son intelligence évidente. Gloria sera sous le charme, en proie au mal-être de l’adolescence sans savoir vraiment ce qui ne va pas, la liberté et la transgression que lui propose alors Uman sont fort tentantes
Alternant des passages d’interrogatoire policier et des passages de narration plus classiques par Gloria, le lecteur découvre petit à petit ce qui a occupé ces quinze jours de fugue. Une interrogation permanente  maintient le lecteur en haleine, et l’histoire d’amour en fond reste discrète, sans envahir le récit ni basculer dans la mièvrerie.
Riche en réflexions et fort d’analyses psychologiques fouillées, ce roman, alternant -pour les besoins du scénario- retranscription et narration, ne laisse pas insensible.
L’adolescence, les relations aux parents, à la famille, sont abordés de manière transversale par ce qu’a vécu Gloria. Une mise en page claire et aérée qui permet de plus une lecture rapide et facile, ce thème pourtant classique de la fugue à l’adolescence est ici traité de manière fort plaisante.
Une histoire originale, dérangeante et qui ne laisse pas indifférent

Note : 9/10

 

  • Broché: 418 pages
  • Editeur : Nathan (12 mai 2016)
  • Collection : GRAND FORMAT DI
  • Prix : 16,95 euros

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Cet été-là (19 mai 2016) de Sarah Ockler

D’après Frankie, la meilleure amie d’Anna, rien ne vaut les plages de Californie pour rencontrer des garçons. Et si elles en rencontrent au moins un par jour, il y a toutes les chances pour qu’Anna vive (enfin !) une première histoire d’amour.
Mais Anna, elle, n’a aucune envie de passer l’été à flirter en bikini… Parce qu’en réalité, elle a DÉJÀ vécu une première (et secrète) histoire d’amour : avec le grand frère de Frankie, un an plus tôt… juste avant qu’il ne meure brutalement, laissant sa famille et Anna anéantis.

Critique : Ce roman jeunesse mélange des thèmes très légers de l’adolescence comme les amours de vacances ou l’amitié avec des thèmes beaucoup plus fort comme le deuil qui est le thème principal. C’est une manière sympa d’aborder les sujets délicats de la vie sans tomber dans le trop triste.Si toutes les pages sont empreintes de la tristesse que ressent Anna, tout le roman n’est pas triste non plus. Mais il résume parfaitement bien le deuil. Peut-être oublier ? A-t-on le droit d’être de nouveau heureux ? Est-ce une trahison de penser à un autre alors que Matt n’est plus là ? Et s’il était là ? Tout est résumé en ces quelques mots « Et s’il était là ? ». Que dirait-il ? Que ferait-il ?
La mort de Matt a anéanti sa famille entière. Ses parents ne savent plus que faire et sa petite soeur, Frankie, s’est créée une carapace de fille sur-maquillée, sautant au cou de garçons qu’elle ne connait pas. Si on ressent parfaitement bien la peine de Frankie et sa volonté de se démarquer pour que ses parents se rappellent de son existence, c’est aussi et surtout à la peine d’Anna que l’on compatis.
Car Anna est celle qui se tait. Celle qui, si elle est triste, n’a pas le droit d’être aussi triste que Frankie qui a perdu un frère. Celle qui se doit d’être forte pour aider sa meilleure amie à surmonter sa peine. Celle qui doit cacher que, encore plus que son « meilleur ami sans e », c’est son amoureux qu’elle a perdu. Son amoureux qui ne l’a jamais été officiellement et qui ne le sera jamais. Son amoureux secret qui a emporté la vérité avec lui.C’est donc un voyage aussi intérieur pour la jeune héroïne qui doit apprendre à écouter son corps et son cœur.

Un livre Intéressant avec des passages émouvants.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 352 pages
  • Editeur : Nathan (19 mai 2016)
  • Collection : GRAND FORMAT DI
  • Prix : 16,95 euros

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Retour a Ellinghurst (18 mai 2016) de Clark Clare

1910. Les enfants Melville grandissent dans le château familial d’Ellinghurst : Jessica rêve de haute société londonienne, sa sœur Phyllis d’études à l’université, leur frère Théo, héritier du domaine, éclipse déjà tout le monde autour de lui.Quand la Grande Guerre éclate, chacun tente de trouver sa place dans un monde en pleine mutation. C’est alors qu’Oscar Greenwood fait irruption dans leur vie pour la bouleverser à jamais et révéler des secrets de famille enfouis depuis longtemps. Dans une atmosphère à la Downton Abbey, Clare Clark met en scène de façon subtile et élégante le violent conflit entre tradition et modernité qui frappe la société anglaise d’après-guerre.

Critique : Un magnifique livre d’amour sous fonds historique qui ce lit d’une traite. Le prologue commence à un enterrement en 1920, est carrément déroutant qui entre dans l’action de l’histoire. Le lecteur est tout à fait impossible de déterminer qui sont tous les personnages de ce livre, qui fait écho à la série Downtown Abbey et va se demander comment ses personnages avec des questions de qui meurt et qui finiront avec qui et comment tout cela se répercutera dans tout le livre. Une fois passé les deux premiers chapitres, bien que le rythme s’accélérer rapidement, de sorte que l’on finit sans se rendre compte des 500 pages parcouru.

C’est un livre très dense à décrire par sa complexité de personnage mais l’émotion et les sensations vécues font que le livre nous arroche. L’histoire en elle-même ne porte pas de nombreux rebondissements en son sein, là n’est pas le but. Il s’agit d’un portrait de famille d’un pan de vie où les liens entre les êtres en réalité forgent le ciment de ce récit.

En définitive, un très beau roman envoûtant !

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 450 pages
  • Editeur : FLAMMARION (18 mai 2016)
  • Collection : Littérature étrangère

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