Wild blue yonder : Les Aventuriers du ciel (23 août 2017) de Mike Raicht et Austin Harrison

Dans un futur post-apocalyptique, les hommes ont quitté la terre pour le ciel et vivent désormais dans des forteresses volantes. Cola, jeune pilote descendant d une famille d’aviateurs, se bat tous les jours pour protéger des pirates de l’air sa cité alimentée par l énergie solaire. Car les réserves de munition et de carburant se tarissent peu à peu, et les hommes deviennent prêts à tout pour survivre. Chaque jour, le ciel s’embrase du feu des batailles entre avions et guerriers aéroportés. Et le monde sombre peu à peu dans le chaos…
Dans un univers évoquant autant le Nausicäa de Miyazaki qu une version aérienne de Waterworld, Wild Blue Yonder nous embarque pour une aventure époustouflante aux confins du ciel.

Chronique : Une histoire amusante dans un avenir où la pollution et la guerre ont rendu la plus grande partie de la terre du monde dangereuse à vivre. L’air est fortement pollué. Mais, au-dessus des nuages, l’air est encore propre. Une partie de l’humanité s’est maintenue en volant au-dessus des nuages. La plupart des navires continuent à courir sur des combustibles fossiles et doivent visiter la terre et ont une certaine base où le charbon et d’autres combustibles sont transformés pour les navires. Mais, cela ne durera pas éternellement.
L’histoire s’ouvre avec une fille qui traverse un avion et visite un pub où elle cherche une autre personne à rejoindre son navire pour un travail dangereux. Son recruteur (et le lecteur) est introduit dans son navire volant et vient découvrir qu’il est le grand navire dans le ciel qui ne sort pas de tout combustible fossile.

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L’auteur ne précise pas de quoi le navire est écoulé . Naturellement, ce navire est une cible d’autres qui se rendent compte qu’ils ne peuvent pas ravitailler leurs navires pour toujours.  Une histoire d’apocalypse intéressante. Comme snowpiercer mais dans le ciel avec des personnages qui sont fous, l’auteur ne développent jamais leurs personnalité mais cela ne dérange pas on est en plein dans l’action.
La narration de Zack Howard est superbe même si parfois déroutant, comme certains panneaux de combat sombres surdimensionnés. La couleur de Nelson Daniel est vraiment bonne et ajoute une valeur réelle à l’aspect général du livre. L’histoire ce lit d’une traite avec un aspect très cinématographique. Une très bonne découverte.

Note : 9,5/10

  • Broché: 192 pages
  • Editeur : GLENAT (23 août 2017)
  • Collection : Glénat Comics

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Gary Cook Tome 1 (31 août 2017) de Antoine Jaunin et Romain Quirot

Dans un monde recouvert par les flots, une seule chance de survie : embarquer à bord de gigantesques navettes spatiales. Gary Cook a grandi sous le pont des Oubliés, l’un des derniers refuges sur cette Terre condamnée. À quinze ans, il passe le plus clair de son temps avec Max et Elliott à bord du Neptune, leur modeste bateau de pêche. Les trois amis rêvent de prises fabuleuses et d’aventure. Autour d’eux, pourtant, le monde touche à sa fin.

Chronique :  Les éditions Nathan sorte ce roman avec de gros moyen dont une superbe bande annonce digne d’un très bon court métrage et le matériel qu’est le roman en vaut la chandelle. Une superbe surprise littéraire pour cette année 2017 et en plus écrit par des français. L’histoire est centré sur Gary qui  fait équipe avec ses amis Max et Elliott pour tenter de survivre sur le pont des oubliés, grâce à leur pêche.
Car les humains disparaissent de la terre et il ne reste que des enclaves en attendant la maladie et la mort.
Leur espoir est d’attraper un gros poisson à défaut de pouvoir intégrer les rares navettes qui s’envolent vers le ciel et l’inconnu et qui semblent réservées aux habitants énigmatiques des tours blanches.
Mais la situation se détériore. Les expulsions se multiplient et la fin semble proche, fissurant le peu d’humanité de ce lieu.
C’est alors que la rumeur court qu’à la prochaine course fantôme qui a lieu sur la mer, des places pour Deucalion VII sont à gagner…
Un récit d’aventure dans un monde apocalyptique qui prend ancrage dans un port avec un héros qui se cherche et qui va devoir affronter bien des épreuves ! Au premier abord, Gary n’est pas très sympathique. Il ne s’affirme pas. Il se laisse bouffer par ses peurs.  L’ambiance du récit à une sorte de poésie se matérialise dans les réflexions du héros quand il se laisse aller à réfléchir vraiment. On est dans une sorte de Mad Max avec les habitants du Pont des Oubliés qui ont cette rage de vivre et cette colère qui nous marquent tant et sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, quitte à oublier la morale. L’écriture est très cinématographique, toujours dans l’action mais sans oublier de décrire le magnifique décors brumeux dans lequel les personnages se trouvent. Vive le tome 2.

 

Note : 9,5/10

  • Broché: 396 pages
  • Editeur : Nathan (31 août 2017)
  • Collection : GF GARY COOK

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Le jour et la nuit 2 (19 juillet 2017) de Laëtitia Langlet

Lucia a une nouvelle fois disparu de manière énigmatique, laissant Stella seule face à son destin et la légende. De jeu de piste en fausse piste, la recherche de sa sœur jumelle va l’amener à découvrir des facettes plus sombres de son clan. Heureusement que les indéfectibles GOG sont là pour la soutenir et l’aider dans sa quête. Faux-semblants, cachoteries, non-dits. Stella arrivera-t-elle à démêler le vrai du faux? Car tout ne semble pas toujours ce qu’il paraît être… Tout est-il vraiment blanc ou…bleu ?

Chronique : Avec un peu de retard dans sa sortie voici un véritable coup de cœur. Vous n’allez pas regretter. Ceux qui ont lu le premier tome comprendront que Laëtitia Langlet est une écrivain qui sait nous chambouler et avec ce livre elle changera votre vision de la vie de famille et de l’impact que tous nos actes et paroles peuvent avoir sur une vie. L’enquête du livre n’est qu’un fil rouge mais elle est bien menée, il y a un vrai jeu entre les personnages, les policiers qui ont des ressentiments à la suite d’événements passé du tome 1.
Laëtitia Langlet nous offre une lecture passionnante tant par le contenu de son récit, que par la manière dont elle nous le livre et surtout l’approche de style singulier à laquelle elle nous confronteEntre Stella  et ses idées plus ou moins farfelues et pourtant résolument optimistes ainsi que Julien qui garde espoir dans son enquête avec toutes ses incertitudes et de Lucia et son mystère ce qui va passer peu à peu de l’inquiétude que doit susciter la disparition la jeune sœur aux pires craintes pour sa sécurité. Rien n’est laissé au hasard et on se laisse prendre au rythme et au ton de ce récit enlevé jusqu’à la dernière ligne. Pour ce qui est de l’écriture, il n’y a aucune lourdeur, le style de Langlet reste simple, rythmé et efficace.Quant aux décors et aux descriptions, on n’est pas déçu, malgré le peu d’horizons qui nous sont offerts dans cet espace on visualise les scènes.Mais ce n’est pas tout, impossible de révéler un des gros rebondissements de l’histoire, mais il nous fait basculer dans une autre dimension, tel un thriller paranoïaque, il nous fait vibrer et nous questionner encore plus. Le livre est un vrai turn-over, on le dévore d’une traite, pour assécher cette soif de savoir qui nous conduit vers la fin et on à qu’une hâte c’est déjà de lire le tome 3.

Note : 9,5/10

  • Broché: 264 pages
  • Editeur : Sharon Kena (18 juillet 2017)
  • Collection : SK.PARANORMALE

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Test DVD : Ghost In The Shell (31 juillet 2017) de Rupert Sanders avec Scarlett Johansson, Pilou Asbæk

Le Major est une humaine unique en son genre : sauvée d’un terrible accident et dotée de capacités cybernétiques, elle est devenue un agent à la tête d’une unité d’élite, chargée de mettre les plus dangereux criminels hors d’état de nuire. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits humains, le Major est la seule capable de l’anéantir. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti. Rien ne l’arrêtera dans sa recherche de vérité sur son passé.

Chronique : Ghost in the shell est une agréable surprise. Pour commencer sur le défaut du film, le scénario est assez classique. Pourtant, la simplicité de l’histoire lui permet aussi une certaine cohérence et laisse le temps au film de camper des personnages émouvants : celui du docteur joué par Juliette Binoche, bien que secondaire, se voit offrir une belle place par la mise en scène. Mais le vrai point fort du film, c’est le fantastique travail visuel. Pour la première fois, la 3D est  justifiée d’un point de vue cinématigraphique : au-delà du gadget immersif, elle se met ici au service d’une ambition artistique. Chaque plan, littéralement, semble façonné avec attention, comme les plongées dans les abimes d’une sorte de Tokyo futuriste, jouant sur les perspectives et les textures, ou encore la délicatesse d’un visage humain. Le visuel évoque aussi quelques belles métaphores, notamment l’image récurrente de cet acharnement du personnage principal à « briser la coquille », en pénétrant dans l’esprit d’un autre ou en se déchirant pour ouvrir le toit d’une machine de guerre.

Note : 9/10

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Test DVD :

Image : Paramont fait un super travail sur ce dvd avec des détails supérieurs, des couleurs vives, un fort contraste et une absence de bruit, des bandes Ou d’autres artefacts. Des portions substantielles se jouent dans des intérieurs sombres, non seulement dans la base, mais aussi les d’extérieurs. Alors que le manque d’illumination dans de telles scènes peut provoquer des plaintes erronées d’écrasement, un examen minutieux révèle que l’absence de détail dans certaines parties du cadre est intentionnelle. L’éclairage révèle les éléments essentiels du design visuel d’une scène, en utilisant la noirceur et l’ombre à la fois pour diriger l’oeil et pour créer de l’atmosphère. La séquence de bagarre final face à la machine comporte de la lumière et des tons riches en terre.

Son : Le mixage audio 5.1  sans perte, continue de profiter pleinement de la matrice surround, ce qui place l’environnement et les effets spécifiques dans les canaux arrière pour une immersion complète dans les scènes d’actions la gamme dynamique est large, l’extension des graves est profonde et le dialogue est clairement rendu.

Bonus : Deux bonus avec un making off qui nous parle du film avec son réalisateur de sa création, ses ambitions, les inspirations et les différents rôles des personnages.

  • Acteurs : Scarlett Johansson, Pilou Asbaek, Takeshi Kitano, Juliette Binoche, Michael Pitt
  • Réalisateurs : Rupert Sanders
  • Format : PAL
  • Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
  • Audio description : Anglais
  • Sous-titres : Finnois, Norvégien, Danois, Suédois, Néerlandais, Français
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 1.78:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Paramount Pictures
  • Date de sortie du DVD : 31 juillet 2017
  • Durée : 102 minutes

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Découvrez la bande-annonce exceptionnelle du livre « Gary Cook »

Bonjour,

À l’occasion, de la parution du premier tome de la trilogie de science-fiction Gary Cook, le 31 août prochain,les éditions Nathan et les auteurs Romain Quirot et Antoine Jaunin se sont lancés un pari fou : réaliser une bande-annonce exceptionnelle pour accompagner la sortie. Une trilogie à l’univers ultra visuel, poétique et cinématographique, entre Miyazaki et Mad Max.Autour de Romain Quirot, co-auteur du livre et réalisateur, une équipe d’une quarantaine de personnes s’est mobilisée pour un résultat spectaculaire, digne d’un blockbuster hollywoodien. Du jamais vu en France !

 

 

 

 

 

 

L’Homme invisible – Tome 02 (14 juin 2017) de Herbert George Wells et Dobbs

L’ Homme invisible, est violemment chassé. Trouvant refuge chez le docteur Kemp, il décide de lui confier son histoire. Mais ce dernier, prenant peur, décide de dénoncer son ancien condisciple aux autorités locales. À la fois profondément trahi et subjugué par sa propre puissance, Griffin se laisse envahir par la mégalomanie. Kemp et son maudit village seront les premières victimes de sa folie. Le reste du monde suivra…

Chronique : Avec ce deuxième et dernier tome de l’homme invisible, le scénariste Dobbs et le dessinateur Christophe Regnault poursuivent de belle manière l’adaptation de l’œuvre de H.G. Wells.
Autant dans le premier opus, on ne nous disait rien sur le passé de l’homme invisible, autant ici, nous découvrons toute son histoire.
Chassé du village où il se trouvait, Griffin « l’homme invisible », se réfugie chez le docteur Kemp à qui il raconte tout son passé.
Ce dernier, terrifié par ce qu’il a entendu, dénonce le savant fou aux autorités.
La traque commence !!!

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C’est une histoire psychologique passionnante, qui n’a rien à envier aux classiques de la littérature générale qui derrière des écritures ampoulées racontent les histoires banales de personnages banals : ici on sent le poids de regards sur l’humanité alors qu’H.G Wells savait qu’un être humain invisible serait sans doute aveugle, donc ici force est de constater que l’homme invisible qui s’enferme dans son narcissisme ne voit plus le reste de l’humanité.
Graphiquement les dessins de Chris Regnault assisté aux couleurs d’Andrea Meloni et du studio Arancia sont efficaces et ont beaucoup de détail et de précision. L’adhésion est totale

Note : 9,5/10

 

  • Album: 56 pages
  • Editeur : GLENAT (14 juin 2017)
  • Collection : HG Wells

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Test DVD : Les 100 Saison 3 ( 7 Juin 2017) avec Eliza Taylor, Paige Turco

Dans la saison trois, les survivants retrouvent une planète visiblement en paix. Mais cet état de grâce est de courte durée : leurs existences sont sur le point de basculer pour toujours. Préparez-vous pour 16 aventures épiques où d’anciennes et nouvelles menaces mettent à l’épreuve la fi délité des survivants, repoussent leurs limites et les obligent à remettre en question le véritable sens de l’humanité.

Chronique série : Comme la saison précédente, The 100 saison 3 se construit en deux intrigues parallèles, la première partie voit monter en puissance Pike en prenant la direction d’Arkadia dans le but de vaincre les natifs de la Terre. De son côté, Clarke essaye de dissuader Lexa d’entrer en guerre, pendant que Jaha et A.L.I.E. réfléchissent au meilleur moyen de recruter tout le monde dans la cité de la lumière, devenant l’ultime menace à combattre à la fin de la saison.
Une fois encore, nous sommes entrainés dans une histoire plus adulte où les enfants agissent en prenant leurs propres décisions. La saison 3 confirme cette maturité à travers des storylines bien plus sombres où nos héros font face à des épreuves encore plus difficiles. La guerre et les tensions entre le peuple du Ciel et les natifs de la Terre n’ont jamais été autant au cœur de l’intrigue. De plus, les scénaristes ont pris le risque d’éliminer des personnages principaux, aimés du public, entrainant la mort de deux d’entre eux. Nous regrettons la polémique autour de la mort de Lexa qui entache cette saison exceptionnelle. En effet, il peut sembler cruel d’avoir tué ce personnage au moment où Clarke et Lexa arrivent enfin à s’avouer leur amour, après s’être apprivoisées pendant quelques épisodes. Cependant, malgré la colère des fans et en particulier celle de la communauté LGBT plus ou moins justifiée, le décès de l’ancienne commandante aurait pu être néfaste à la qualité des histoires, notamment pour le personnage de Clarke.Le scénario est assez bien ficelé dans son ensemble. Nous semblons dépaysés lors des deux premiers épisodes puisque nous découvrons de nouveaux peuples sans connaître réellement les connexions avec celui de Lexa. Toutefois, on arrive à voir où les scénaristes veulent en venir par la suite, en réussissant à créer différentes intrigues complexes, mais fluides dans la compréhension de l’histoire globale.
Ainsi, cette troisième saison se renforce dans sa dramaturgie, dans sa mythologie en rejoignant les croyances des natifs à la science d’A.L.I.E. connectée au peuple du Ciel, à l’origine de la destruction du monde 100 ans plus tôt. Par conséquent, il est assez ingénieux de voir que toutes ces intrigues que l’on suit sont liées les unes aux autres.

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Test DVD:

Image : La Warner Archive Collection a réparti les seize épisodes uniformément sur quatre disques Blu-ray encodés AVC de 1080p avec des détails supérieurs, des couleurs vives, un fort contraste et une absence de bruit, des bandes Ou d’autres artefacts. Des portions substantielles de la Troisième saison se jouent dans des intérieurs sombres, non seulement dans la capitale Grounder de Polis, mais aussi dans les structures nouvellement érigées d’Arkadia. Alors que le manque d’illumination dans de telles scènes peut provoquer des plaintes erronées d’écrasement, un examen minutieux révèle que l’absence de détail dans certaines parties du cadre est intentionnelle. L’éclairage révèle les éléments essentiels du design visuel d’une scène, en utilisant la noirceur et l’ombre à la fois pour diriger l’oeil et pour créer de l’atmosphère. Les séquences extérieures dans les forêts et les champs comportent de la lumière et des tons riches en terre. Et, bien sûr, les scènes de la City of Light sont aussi brillantes que ce que le nom l’indique.  Du super travail.

Son : Le mixage audio 5.1 , encodé dans le DTS-HD  sans perte, continue de profiter pleinement de la matrice surround, ce qui place l’environnement et les effets spécifiques dans les canaux arrière pour une immersion complète dans le mélange distinctif des 100 du futuriste et Le féodal. La saison trois ne contient pas de scènes de combat comparables à celles de la saison précédente, mais elle présente plusieurs nouveaux lieux avec des signatures distinctives qui ne peuvent être décrites sans spoilers. Comme dans la saison précédente, un retour à la station spatiale dans un flashback prolongé rappelle le son omniprésent de la saison un du voyage spatial. La gamme dynamique est large, l’extension des graves est profonde et le dialogue est clairement rendu.

Bonus : Premier bonus du coffret, il s’agit d’une vidéo des acteurs réalisée lors du Comic-Con 2015 un bonus très sympathique dans lequel Jason Rothenberg, le créateur de la série, Matthew Miller, producteur exécutif et des acteurs ( Eliza Taylor, Thomas McDonell, Marie Avgeropoulos,Henry Ian Cusick,Isaiah Washington ) nous parlent de la série, de sa création, ses ambitions, les inspirations et les différents rôles des personnages. sinon ce ont des modules d’interviews des acteurs, des producteurs et techniciens des effets spéciaux sur l’univers de la série. Des making-of très intéressant pour voir l’envers du décor.

Arkadia : de la destruction au salut
La Nation des Glaces : violente et féroce
Wanheda : le voyage de Clarke
Polis – La capitale
Aperçu des cascades
Une victoire de courte durée : à la découverte de l’épisode final de la saison 3
Bêtisier
Scènes coupées
Les 100 : panel du Comic-Con 2015

 

  • Acteurs : Eliza Taylor, Paige Turco, Bob Morley, Devon Bostick, Christopher Larkin
  • Réalisateurs : Dean White, Mairzee Almas, Antonio Negret, Ed Fraiman, Tim Scanlan
  • Format : PAL
  • Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 2.0), Castillan (Dolby Digital 2.0)
  • Sous-titres : Français, Suédois, Finnois, Danois, Norvégien, Néerlandais, Castillan
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 1.78:1
  • Nombre de disques : 4
  • Studio : Warner Bros.
  • Date de sortie du DVD : 7 juin 2017
  • Durée : 640 minutes

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Robogenesis (8 juin 2017) de Daniel H. WILSON

La suite de Robopocalypse. Les machines n’ont pas été anéanties. La menace est présente, et la guerre, inéluctable.
La guerre a laissé l’humanité exsangue, et le monde, dévasté. Mais Archos, l’intelligence artificielle à l’origine du soulèvement des machines, a été détruit. En apparence du moins. Il s’est en fait fragmenté en millions de pièces disséminées, qui aujourd’hui cherchent à se réunir. Implanté dans une nouvelle évolution technique, Archos prépare la bataille suivante : l’éradication des hommes, l’avènement d’un monde parfait. Mais quelques bastions de résistants sont encore en mesure de combattre. Et pour vaincre, il leur faudra utiliser les armes de leur ennemi..

Chronique : Ce livre est excellent, pour deux raisons: 1) C’est une excellente histoire, hors des sentiers battus de « robots de terminaison envoyés pour tuer des humains. Au lieu de cela, il existe une complexité pour les personnages technologiques qui sont vraiment uniques dans la littérature. 2) La technologie et les idées sont plausibles.Robogenesis est la suite du Robopocalypse ; pour ceux qui n’ont pas lu Robopocalypse depuis un moment, on vous suggère de le relire avant Robogenesis. Ce n’est pas obligatoire et vous comprendrez toujours la Robogénèse.
Si vous étiez un grand fan de Robopocalypse vous êtes vraiment réconforté. Pourquoi ? Parce que  Robogenesis est encore mieux que sa préquelle. C’est le type de livre que vous pouvez facilement dire «quelque chose se passe dans chaque chapitre».on ce  demande ce qui ce passe et  on énumère au moins 5 choses à chaque fois.
Non seulement à l’émotion brute ressentie par ces personnages, mais les expériences qu’ils ont traversées. On aime la sensation réaliste de l’histoire. Comme si on peut voir cette réalité. Ce livre a ce grand aspect de science-fiction sans sortir des sentier battue. Chacun se concentre et donne la parole à l’un des trois personnages principaux, Lark Iron Cloud, Mathilda Perez et Cormac Wallace. Cela aide à garder tout le monde en tête et à se concentrer sur ce qui se passe. Du grand spectacle pour une superbe suite.

Note : 9/10 

 

  • Broché: 496 pages
  • Editeur : OutreFleuve

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Big Fan (8 juin 2017) de Fabrice Colin

Quand aura lieu la fin du monde ? La question est sans objet, mon pote : la fin du monde, on la vit en ce moment même.

Chronique : William Maldock est un Big Fan. Souffrant d’obésité, il est rejeté par ses camarades et subit dès son plus jeune âge leur cruauté. Seule la musique rend le monde beau à ses yeux. La musique d’un groupe en particulier : Radiohead. A mesure que William suit la carrière du groupe, il se persuade d’une chose : Thom Yorke, leader autiste et charismatique, est au fil de sa discographie et à son insu, le chantre d’une fin du monde imminente. Belle illustration du phénomène d’adoration et de ses travers, Big Fan est un roman musical à la tonalité vénéneuse et aliénante. Sur la base d’une biographie formelle du groupe, Fabrice colin brode un roman profond et dérangeant avec le portrait d’un Big Fan extra large trop réel et raconte, de trois points de vue distincts qui iront peu à peu fusionnant, la trajectoire de télescopage entre le groupe Radiohead, et la merveilleuse pâte à mystère existentiel que contiennent ses textes comme ses musiques, et un fan, un « gros » fan, exclusif, absolu, boulimique, – que l’on imagine volontiers, par moments, sous les traits narquois, faussement violents, mais réellement sans compromis musical et  nous rappelle aussi qu’on conserve tous en nous une part de gros garçon inadapté.`

Note : 9/10

 

  • Poche: 240 pages
  • Editeur : Folio (8 juin 2017)
  • Collection : Folio SF

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Endgame : Missions: L’intégrale (27 avril 2017) de James Frey

Tout a commencé avant l’appel d’Endgame.Plongez au cœur de la vie des héros et des secrets de leur entrainement. Marcus doit choisir entre l’amitié et son destin. Chiyoko lutte pour rester la Joueuse de sa lignée. Kala apprend le prix de l’amour. Alice comprend pourquoi elle se bat. Hilal découvre qu’il y a plusieurs façons de sauver le monde. Aisling suivra-t-elle la voie de son père, le Joueur rebelle ? La pacifique Shari sera-t-elle assez forte pour défier les traditions ? Pourquoi Maccabee est-il un Joueur impitoyable ? Quelqu’un veille dans l’ombre sur Jago mais est-ce pour son bien ? Qui a changé An liu en monstre ? Comment Sarah est-elle devenue Joueuse ?Onze joueurs, onze missions, rassemblées en un livre : découvrez le préquel de la trilogie Endgame.Endgame est une réalité. Engame a commencé.Il n y aura qu’un seul vainqueur.

Chronique : Pour pouvoir participer avec succès au « Endgame », jeu final organisé par des extra-terrestres, quatre jeunes gens représentant quatre tribus primitives, les Minoens, les Sumériens, le peuple de Mu et les Kooris, doivent s’entrainer très durement et éliminer tous leurs adversaires. En Crète, Markus, le roi de l’escalade, doit choisir entre son amitié pour Alexander, son plus redoutable concurrent, et son destin de Joueur. Dans un désert du Moyen-Orient, Kala apprend le prix de l’amour avec son petit ami Alad. Au moment fatidique, elle n’aura pas la moindre hésitation. Au Japon, Chiyoko luttera jusqu’à la mort contre Akira, sa rivale plus brillante qu’elle, pour rester la Joueuse de sa lignée. En Australie, Alice devra liquider de sang froid un terroriste pour comprendre le sens de la terrible mission qui l’attend.
« Endgame », à en lire ce prequel de plus de 480 pages, s’annonce comme une efficace série d’horreur et de science-fiction pour ados. Les quatre personnages sont présentés successivement au fil des chapitres qui sont autant d’histoires différentes. On se doute qu’ils s’affronteront dans les épisodes suivants et on imagine très bien quel genre d’ambiance va régner dans cette trilogie annoncée. La violence plus ou moins gratuite, la compétition sans la moindre pitié, la rage de vaincre et de tuer. Endgame a commencé. Endgame est un combat sans merci. Il n’y aura qu’un seul vainqueur. Encore et toujours un univers de jeu vidéo, plein de sang, de mort, et de haine. Style efficace, à l’américaine, très page-turner, qui ne peut qu’accrocher. Âmes sensibles s’abstenir. A réserver à des ados avertis et sachant faire la part des choses.

Note : 9/10

 

  • Broché: 480 pages
  • Editeur : Gallimard Jeunesse (27 avril 2017)
  • Collection : ROMANS ADO

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