La guerre des mondes (3 mai 2017) de Herbert George Wells

1894. Terreur sur Terre : des météores venus de Mars se rapprochent dangereusement. Le comté de Surrey, en Angleterre, est le premier touché. Les badauds s’attroupent autour d’un énorme objet cylindrique de près de 30 mètres émergeant d’un cratère… lorsqu’un puissant « rayon ardent » projeté par l’engin pulvérise les humains alentour ! D’autres « ovnis » s’écrasent sur le reste du pays. À l’intérieur, des machines contrôlées par d’étranges créatures tentaculaires. Ces tripodes sèment la panique et la désolation sur leur passage, désintégrant tout ce qui pourrait entraver leur désir de conquête. Prêtes à lutter, les populations sont incapables de rivaliser contre ces envahisseurs qui aspirent le sang humain et laissent dans leur sillage un monde ravagé, où plus aucune vie n’est possible. Les dernières heures des Terriens sont-elles arrivées ? Premier roman de science-fiction faisant cas d’une invasion martienne, le chef-d’oeuvre de Wells laissera un héritage considérable à la littérature d’anticipation, jusqu’à inspirer le cinéma, puisque le roman sera adapté une nouvelle fois en 2005 par Steven Spielberg, avec Tom Cruise.

Chronique : Considéré, au même titre que Jules Verne, comme le père fondateur de la littérature d’anticipation, Herbert George Wells a abordé des thématiques « neuves ». Le voyage dans le temps, les extra-terrestres, ou encore l’invisibilité font partie de l’imagination fertile de cet auteur anglais dont la véritable vocation est le progrès scientifique et la perfectibilité de l’homme.
Lorsqu’il aperçoit dans le télescope de son ami d’étranges activités sur la planète Mars, notre héros est loin de se douter que les petites étincelles qu’il observe à travers la lunette sont en vérité le décollage des navettes martiennes en partance pour la Terre. Lorsque la première météorite percute une petite forêt aux alentours de Londres, il se rend sur les lieux, partageant ainsi l’excitation de tous les badauds. Y a-t-il un être vivant enfermé dans cette capsule métallique enfoncée profondément dans la terre ? Peut-être a-t-il besoin d’aide ? Soudain, celle-ci s’éveille, et se dresse de toute sa hauteur. Rapidement, notre héros saisit que les intentions de ces visiteurs de l’espace sont tout sauf amicales ! Que peut-on faire face à ce rayon ardent qui pulvérise tout sur son passage ? Les autorités militaires londoniennes tentent de riposter avec les moyens du bord : canons, cavalerie et flotte de guerre. Autant tuer un éléphant avec un morceau de paille… Dans sa fuite, notre héros va trouver refuge dans le pire endroit qu’il aurait jamais pu imaginer…
Incroyable. Un roman essentiellement incroyable, où toutes nos peurs ancestrales prennent une dimension qu’on ne pouvait imaginer dans les années 90 du XVIIIème siècle. Auteur visionnaire, H. G. Wells tisse une intrigue à couper le souffle, où l’humanité devra affronter l’impensable. En sortira-t-elle vivante ? Grandie ? Dieu l’aidera-t-elle ? Alors que Jules Verne mêlait aventure, voyage et science-fiction, H. G. Wells, lui, se fait l’observateur du genre humain, et soulève des questions sociologiques et philosophiques bouleversantes.  HG Wells s’attaque en second plan aux effets de la colonisation britannique. Les martiens avaient une telle puissance technologique, un tel dédain pour les hommes, que face à la fuite il n’existait plus que la soumission. Or ces envahisseurs ne sont pas faits pour vivre dans notre monde, et c’est ce qui vaudra leur perte : Wells laisse entendre que les britanniques ne sont pas faits pour vivre dans le monde soumis des colonies, et que tôt ou tard ils vont devoir les perdre. Ce qui s’est bien produit.
Le roman de Wells se dévore, et il ne s’oublie pas. Notons l’excellente préface de cette édition par Jean Pierre Croquet.
La Guerre des Mondes est une pièce maîtresse de la science-fiction, elle mérite une place de choix dans votre bibliothèque.

Note : 10/10

  • Nombre de pages : 192 pages
  • Editeur : Archipoche (3 mai 2017)

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Le Paris des Merveilles, III : Le Royaume Immobile (4 mai 2017) de Pevel,Pierre

Le tout-Paris des Merveilles bruisse d’une incroyable nouvelle : les prochaines élections du Parlement des Fées seront ouvertes à des représentants de la Terre. Griffont se voit, quant à lui, proposé d’être le représentant du Cercle Cyan. Il a, toutefois, bien d’autres chats (fussent-ils ailés) à fouetter. Son jeune ami François-Denis de Troisville lui a demandé d’être son témoin lors d’un duel face au redoutable Victor Dalmas, mage du Cercle Incarnat à la triste réputation. Mais celui-ci va mystérieusement disparaître, ravivant, s’il en était besoin, les tensions entre les Cyan et les Incarnat. Une fois de plus, Griffont et Isabel de Saint-Gil vont devoir mener l’enquête. Le Royaume Immobile clôt en beauté le cycle du Paris des Merveilles, une trilogie steampunk aussi drôle qu’érudite.

Chronique : Ce tome 3 se passe en 1910, quelques mois après les événements du tome 2. L’intrigue est intéressante et le rythme est très bon ainsi que les péripéties où nous retrouvons nos personnages. L’escrime est ici au centre de l’action et de l’histoire, là encore dans la logique continuité du tome 2. Pierre Pevel démontre une fois de plus qu’ont peut être français et faire jeu égal avec les grands auteurs anglo-saxons de Fantasy. La langue est belle, les références stylistiques (Dumas/Leblanc/Leroux sont un peu partout…)amusantes pour l’amateur, l’histoire suffisamment prenante pour garantir un moment de vrai plaisir.Les personnages sont riches (sur le plan de leur psychologie), attachants et drôles (les dialogues sont parmi les plus savoureux qu’il m’ait été donné de lire). Griffont évoque une sorte de Sherlock Holmes moyennement doué pour l’enquête croisé avec un magicien d’une puissance et d’une expérience respectables (Gandalf, Pug, etc, chacun aura sa référence), le côté Gentleman parisien en plus. La baronne, elle, évoque irrésistiblement un Arsène Lupin au féminin croisé avec Catwoman et Mata Hari. Enfin, leur histoire commune, remontant à plusieurs siècles, évoque la série Highlander. Une fin de cycle avec un  roman mêlant la vie parisienne des années 1909 / 1910 telle qu’elle était et magie et merveilleux, superbement écrit (écriture fluide et colorée, dialogues savoureux, personnages riches et hautement attachants, ambiance et convenances de l’époque très bien rendues), à la couverture superbe, à l’histoire fort sympathique pour cette belle fin.

Note : 9,5/10

  • Editeur : Folio (4 mai 2017)
  • Collection : Folio SF
  • Langue : Français

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La Guerre des mondes – Tome 02 (29 mars 2017) de Dobbs et Vicente Cifuentes

Voilà plusieurs jours que des projectiles précis et réguliers frappent la Terre depuis la Planète Rouge. Dans la petite bourgade d’Ottershaw en Angleterre, le Professeur Ogilvy a du mal à croire à la théorie d’une attaque extraterrestre émise par son jeune élève. Pourtant, lorsqu’un météore tombe non loin de chez lui, il découvre, niché en son cratère, un cylindre géant qui ne peut qu’être l’œuvre d’une civilisation supérieure. Et il apprend à ses dépens que cette dernière n’a pas véritablement d’intentions pacifiques… De la capsule extra-terrestre émerge un « tripode », une immense machine de mort qui sera rejointe par bien d’autres, semant le chaos et la destruction. L’extermination ne fait que commencer… Récit apocalyptique précurseur du genre au message antimilitariste, le roman La Guerre des mondes, plusieurs fois porté sur grand écran, trouve enfin en BD l’adaptation fidèle qu’il mérite.

Chronique : Excellent second tome de la guerre des mondes, qui vient clore le cycle consacré à cette oeuvre dans une collection dédiée à H G Wells qui mérite vraiment à être connue. Le dessin et la mise en couleur sont parfaits, très esthétiques. Le découpage est lui aussi d’une grande qualité et donne un rythme au récit qui n’est ni trop lent ni trop rapide.On ne retrouve pas dans ce second tome les petites incohérences du premier tome dans le dessin. Il faut dire que l’on a moins de scènes qui se déroulent dans le même endroit.
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Le plus difficile pour les adaptations des œuvres littéraires en BD est sans doute de rester fidèle à l’ambiance de l’oeuvre originale. De ce point de vue, le challenge est plus que réussi. Belle série qui retranscrit à merveille HG Wells

Note : 9,5/10

  • Album: 56 pages
  • Editeur : GLENAT (29 mars 2017)
  • Collection : BANDES DESSIN E

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Galaxine et les Cranards & Galaxine et les anneaux de Saturne (5 avril 2017) de Lenia Major

En compagnie du beau et fidèle androïde Aérofrin, Galaxine parcourt le cosmos dans son vaisseau, Moucheron, enquêtant et rétablissant l’ordre partout où cela est nécessaire dans le système solaire et même au-delà.

Chronique : Les anneaux de Saturne ont disparu. Galaxine et son assistant androïde Aérofrin sont appelés à la rescousse. L’affaire s’annonce complexe, il faut trouver le responsable rapidement sinon la civilisation saturnienne n’y résistera pas.
Galaxine est une nouvelle collection dans l’esprit de la bande dessiné Valérian.
Galaxine est un roman facile à lire et plein d’humour. Il est constitué de courts chapitres. Le scenario emprunte aux films catastrophe , aux road movies  et aux films d’action du genre James Bond.
L’héroïne est espiègle, insouciante mais également très maline. Le suspense mis en place par Lenia Major est bien distillé pour qu’on accroche et qu’on veuille lire la suite, ce qui ce passe arrivé à la fin de nous donne envie d’attendre la suite avec impatience.
Note : 9,5/10

 

  • Broché: 128 pages
  • Tranche d’âges: 9 – 11 années
  • Editeur : Balivernes Editions (23 octobre 2014)
  • Collection : CARABISTOUILLES

 

Le Paris des Merveilles, II : L’Élixir d’Oubli (6 avril 2017) de Pevel,Pierre

Paris, 1909. A peine remis de sa précédente enquête, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une bien étrange affaire, dont les ramifications pourraient remonter à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’années. Secondé – plus ou moins – par la baronne Isabel de Saint-Gil, Griffont va devoir affronter bien des dangers. Mais il se pourrait que ce soit l’avenir de notre monde et de l’OutreMonde, lui-même, rien moins, qui soit en jeu. Cela justifie bien de se replonger dans son passé, voire de mettre sa propre vie en péril. Deuxième tome du Paris des Merveilles, trilogie steampunk aussi drôle qu’érudite, L’Elixir d’Oubli a reçu le prix Imaginales en 2005.

Chronique : Ce deuxième tome garde le style, les personnages, le cadre  et la qualité du premier tome, pas de mauvaise surprise. Il y a une fois encore une enquête policière. Et nous avons encore et toujours de personnages célèbres, comme Merlin, Méliès, Lord Dunsany ou Arsène Lupin en personne.
La nouveauté réside dans l’introduction de flash-backs relatant la première rencontre de la baronne et de Griffont… pratiquement deux siècles auparavant.. Au niveau de la structure, le livre commence dans le Paris de 1909, puis, alors que nous laissons Griffont empêtré dans un énorme cliffhanger, l’auteur bascule pour 50 pages en 1720, sous la Régence. Le procédé est habile, car il permet à la fois d’expliquer les origines du complot que la Baronne et Griffont tentent de stopper, et aussi les origines de leur relation. La description de l’époque et son ambiance est correctement rendue, Comme pour le premier tome, ça fonctionne très bien. L’élixir d’oubli est une lecture agréable et divertissante.
L’écriture est toujours un régal, les dialogues savoureux, les personnages sont bien campés et on a envie de les suivre. L’histoire nous en révèle un peu plus sur le passé de l’ enchanteresse et du mage s, tout en laissant planer quelques zones d’ombres.

Note : 9/10

 

  • Poche: 432 pages
  • Editeur : Folio (6 avril 2017)
  • Collection : Folio SF

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Test Blu ray : Premier Contact (Arrival) (12 avril 2017) de Denis Villeneuve avec Amy Adams, Jeremy Renne

Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks afin de tenter de comprendre leurs intentions.
Face à l’énigme que constituent leur présence et leurs messages mystérieux, les réactions dans le monde sont extrêmes et l’humanité se retrouve bientôt au bord d’une guerre absolue. Louise Banks et son équipe n’ont que très peu de temps pour trouver des réponses. Pour les obtenir, la jeune femme va prendre un risque qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais détruire le genre humain…

Chronique Film: Avez-vous déjà vu un film de science-fiction qui soit un OVNI ?  Il serait vraiment dommage que cette œuvre captivante, pacifique et intelligente ne trouve pas son public. Ce film est un joyau unique à l’extrême opposé des blockbusters du genre (Independence Day particulièrement). Ici, point de violence, point d’effets spéciaux à chaque plans et point de bêtise affligeante. Denis Villeneuve nous livre un film au scénario ultra travaillé et intelligent (tiré de l’œuvre de Ted Chiang) avec une mise en image sublime de Bradford Young . Si le film fait un bel hommage à Kubrick avec des combinaisons et un monolithe proches de ceux de 2001 L’odyssée de l’espace, il parvient surtout à créer un univers visuel unique, oscillant entre un présent aux couleurs glaciales et des flash-back aux couleurs chaudes. L’importance et la beauté du langage, fondement de la communication orale mais aussi écrite est le point central du film. Amy Adams dans le rôle d’une linguiste porte superbement le film sur ses frêles épaules, car ici, il est question de délicatesse et d’humanité. Loin de tous les clichés habituels, c’est de façon originale que l’on découvre la représentation des aliens ainsi que la façon de les aborder. Le film est doux, poétique et pourtant contrasté par une tension palpable de bout en bout. Second point majeur du film, le temps est représenté par de nombreuses cases temporelles qui s’imbriquent en douceur, le spectateur n’est jamais vraiment perdu mais il perd ses repères habituels. Et que dire de la scène du premier contact, ce tunnel noir qui n’en finit pas avec au bout, la lumière. Tant de symboles, tant de puissance, porté à l’écran de façon pourtant simple et talentueuse. Au final, le film véhicule des messages importants sur le temps (profitons de l’instant présent), sur nos rapports aux autres, et sur la façon dont notre langue nous influence… Mais surtout, le film nous donne un avertissement qu’il faut vraiment entendre : c’est qu’il en faut des malheurs pour enfin unir les terriens qui n’ont pas une langue commune…

Note : 9,5/10

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Test Blu-Ray :

Image :Le tournage du film a été réalisé à l’aide de caméras Arri Alexa XT et le master intermédiaire augure obligatoirement d’un excellent résultat en terme d’image pour cette édition. Une image splendide piquée, très équilibrée en colorimétrie et fourmillant de détails .

Son : Les effets sonores du film envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique avec les dialogues que ce soit en vo et en vf donnent  du volume et  ne se laissent pas déborder par des effets sonores . La musique fait vibrer l’installation et plonge le spectateur dans une certaine mélancolie .

Bonus : Côté Bonus, les making of sont intéressants ce qui qui nous permet de découvrir de l’intérieur la création du film, la bonne ambiance du tournage et surtout les impressions des acteurs au fur et à mesure que le tournage progresse.  Du très bon travail.

Bonus :

« La xénolinguistique » : comprendre « Premier Contact »
« Récurrence éternelle » : la BO
« Signatures acoustiques » : la conception sonore
« Pensée non linéaire » : le processus du montage
« Principes du temps, de la mémoire et du langage »

 

  • Acteurs : Amy Adams, Jeremy Renner, Forest Whitaker, Michael Stuhlbarg
  • Réalisateurs : Denis Villeneuve
  • Audio : Italien (DTS-HD 5.1), Anglais (DTS-HD 7.1), Français (DTS-HD 5.1)
  • Sous-titres : Italien, Français, Néerlandais, Arabe, Anglais
  • Région : Région B/2
  • Rapport de forme : 2.39:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Sony Pictures
  • Date de sortie du DVD : 12 avril 2017
  • Durée : 116 minutes

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Radix (2 mars 2017) de A. A. Attanasio

Avec ce roman-monde magistral, A. A. Attanasio nous offre l’une des oeuvres maîtresses de la science-fiction, de l’envergure de Dune ou de Fondation. Flamboyant, mystique, haletant, hypnotique, poignant, Radix nous entraîne sur une Terre mutante, aussi superbe qu’effrayante. Tenant du Mad Max comme du chaman de Castaneda, Sumner Kagan fait partie de ces personnages littéraires inoubliables.

Chronique : Un livre culte où l’auteure qu’est Attanasio restera probablement parmi les dix meilleurs auteurs de science fiction du siècle, avec Jack Vance et Frank Herbert. Comment poser Radix une fois qu’on l’a ouvert ? D’abord cet adolescent obèse piège les voyous sous le pseudo du Sucrerat. La police, jalouse qu’il réussisse là où elle échoue, met sa tête à prix. Sumner Kagan, c’est son nom, est alors trahi par sa mère pour toucher la récompense. La police le laisse pour mort mais il survit pour être envoyé chez les commandos d’élite où il perdra son poids et deviendra un homme nouveau. Radix se compose de trois parties, les Distors (dans la rue), Les Voors (chez les commandos) et l’Esprit-Dieu dont il est sans le savoir l’avatar. Le contenu flirt en permanence avec la philosophie le mystiscime et la poésie .
L écriture est réellement créative et jamais ennuyeuse ; la construction tant du récit que de l’univers est sans faille.
De la science-fiction certes mais poétique. Un livre à lire de toute urgence par les fans de science-fiction, et par ceux qui dénigre ce genre littéraire d’une originalité et d’une force rare, une œuvre de l’envergure de Dune ou de Fondation condensée en un seul tome.

Note : 10/10

 

  • Broché: 480 pages
  • Editeur : MNEMOS (2 mars 2017)
  • Collection : UNIVERS

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Le projet Starpoint (2 mars 2017) de Marie-lorna Vaconsin

Pythagore Luchon a 15 ans. Il habite dans la ville de Loiret-en-Retz et s’apprête à entrer en seconde pour une année scolaire sans surprise : travailler – un peu –, écouter de la musique – souvent –, draguer les filles autant que cela lui sera possible, et notamment à l’occasion de la prochaine fête de rentrée pendant laquelle il officiera comme DJ. Il ne se fait aucune illusion sur les railleries qu’il devra endurer au sujet de sa mère – prof de maths au lycée –, ni sur la peine que lui causeront ses passages à l’hôpital pour rendre visite à son père – brillant chercheur en physique quantique, plongé dans le coma à la suite d’une agression. Toutefois, une chose le réjouit : il va bientôt retrouver Louise, sa meilleure amie, la fille du gardien du lycée.

Chronique : Pythagore est dépité que son amie Louise préfère maintenant sortir avec la nouvelle élève de seconde, Foresta. Surtout que son père est toujours dans le coma depuis sa mystérieuse agression il y a trois ans de cela.
Attiré par la fille aux cheveux rouges, seul, il va s’attacher à relever leurs pérégrinations. Il est étonné car les deux jeunes filles sont très différentes. Bientôt il remarque des faits étranges autour d’elles.
Puis c’est l’annonce. Louise a disparu et Foresta a besoin du jeune homme pour tenter de la ramener. Car en réalité il existe un monde superposé où les lois ne sont pas les mêmes. Etre humain peut aussi bien être une chance qu’un danger…
Un roman fantastique original. le monde proposé est complexe. La vie quotidienne de Pythagore et de ces camarades est souvent détaillée avec beaucoup de réalisme, ce qui crée un décalage à la limite de l’absurde avec les soucis et les dangers qu’ils doivent affronter dans l’autre monde avec un contraste qui est très fort entre le monde de Foresta et la banalité routinière du lycée. La vie quotidienne de Pythagore et de ces camarades est souvent détaillée avec beaucoup de réalisme, ce qui crée un décalage à la limite de l’absurde avec les soucis et les dangers qu’ils doivent affronter dans l’autre monde.Une agréable lecture où on attend un tome 2 avec impatience.

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 384 pages
  • Editeur : La belle colère (2 mars 2017)

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TEST DVD : Nemesis (Sam Was Here) ( 6 avril 2017) de Christophe Deroo avec Rusty Joiner, Sigrid La Chapelle

Représentant de commerce, Sam Cobritz est envoyé faire du porte à porte dans la région désertique du sud de la Californie. Après n’avoir croisé que des maisons vides et des portes closes, Sam doit se rendre à l’évidence, les habitants ont disparu. Sur le chemin du retour, les événements troublants se multiplient : sa voiture a été sabotée, d’inquiétants messages de menace lui parviennent, et la police le prend en chasse. Seul, dans l’inconnu, pourra-t-il s’extirper du piège qui semble se refermer sur lui ?

Chronique : Un film magnifique basé sur l’histoire d’un homme perdu en plein dessert californien où il cherche ce qui est arriver au habitant. Si le fil conducteur du film est classique, il fait surtout le portrait en biais d’une Amérique exsangue qui tire la gueule devant le capitalisme omnipotent et que la crise a mis à genoux. Tout y est, sans cliché, juste avec une authenticité réelle et savoureuse. Mais le succès du film est dû aussi à la présence de Rusty Joiner qui est remarquables. L’histoire est haletante du début jusqu’à la fin, les dialogues sont peu nombreux mais savoureux surtout qu’ils sont empreints d’un humour et les paysages sont somptueux; même si la fin est un peu étrange le film fait plaisir à voir surtout pour un premier film et d’un français. Bravo.

Note : 9/10

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Test DVD :

Image :Une image au piqué affuté, extrêmement détaillée et aux couleurs profondes. Belle tenue des couleurs.  Les ambiances sont parfaitement retranscrites surtout lors des scène dans le desert  et le support se révèle d’une grande efficacité. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble

Son : Le son bénéficie d’une grande qualité sonore et il est parfait. Les effets sonores du film envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique.

Bonus :  Côté Bonus,un bel entretien de Christophe Deroo nous permet de découvrir de l’intérieur la création de ce film.

Entretien avec Christophe Deroo (14′)

 

  • Acteurs : Rusty Joiner, Sigrid La Chapelle, Hassan Galedary, Rhoda Pell
  • Réalisateurs : Christophe Deroo
  • Audio : Anglais, Français
  • Sous-titres : Français
  • Région : Région B/2
  • Rapport de forme : 2.35:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Condor Entertainment
  • Date de sortie du DVD : 4 avril 2017
  • Durée : 75 minutes

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Test DVD: Colony ( 4 avril 2017) avec Josh Holloway, Sarah Wayne Callies

Dans un futur proche, les extraterrestres ont colonisé la Terre. Et pourtant, la plupart des humains ne savent pas à quoi ces aliens ressemblent, les personnes chargées de faire régner l’ordre étant des collaborateurs. À Los Angeles, les Bowman vivent comme beaucoup d’autres sous une menace constante. Lorsque le passé de Will, le père de la tribu, remonte à la surface, le gouverneur du secteur offre à cet ancien du FBI de mettre ses compétences à profit pour étouffer la progression de la résistance. Alléchés par la possibilité de retrouver leur fils cadet disparu depuis le jour de l’occupation, Will et son épouse Katie vont devoir prendre la plus difficile décision de leur existence. Choisiront-ils de collaborer… ou de résister ?

Chronique Série : Colony nous expose un monde où des aliens ont envahie la terre pour en exploiter ses ressources et ses habitants en formant des colonies à travers les continents via des murs infranchissables. Ce qui entoure ces RAP reste assez flou, tout ce que l’on sait c’est qu’ils sont technologiquement beaucoup plus évolués que les terriens et règne sur terre avec une main de fer. En effet très peu de personnes les ont rencontrés, seuls les haut responsables et les proxy (gouverneurs de chaque colonie) ont eu un contact avec eux. Ces responsables recrutent des personnes qui s’occupent du maintient de l’ordre dans ces colonies. On suit une famille appartenant à une colonie qui est tiraillée entre la collaboration et la résistance, car bien sûr une résistance s’organise dans l’espoir de recouvré la liberté. Il y a aussi une histoire de religion accompagnant ces aliens, mais là aussi, le sujet reste assez mystérieux. La série est plutôt bien faite, on sens le poids de l’occupation et la menace de mort qui pèse en permanence sur les gens. Quel plaisir de retrouver Josh Holloway (« Lost ») et Sarah Wayne Callies (« Prison break », « The walking dead »). Ils forment un couple très crédible au coeur de la tourmente. Le mystère qui plane sur l’existence et les intentions des aliens est un des éléments forts de cette formidable série.

Note : 9/10

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Test Dvd :

Image :Une HD au piqué affuté, extrêmement détaillée et aux couleurs profondes. Belle tenue des noirs.  Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support se révèle d’une grande efficacité. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble

Son : Le son bénéficie d’une grande qualité, le 5.1 est parfait que les épisodes soient en français ou en anglais.  Les effets sonores du film envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique.

Bonus :  Côté Bonus, le making of est intéressant ce qui qui nous permet de découvrir de l’intérieur la création de la série et les scènes coupé et additionnel sont un petit plus.

Scènes coupées
Colony : derrière le mur

 

  • Acteurs : Josh Holloway, Sarah Wayne Callies, Peter Jacobson, Amanda Righetti, Tory Kittles
  • Format : PAL
  • Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : Néerlandais, Français
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
  • Région : Région 2
  • Nombre de disques : 3
  • Studio : Universal Pictures France
  • Date de sortie du DVD : 4 avril 2017
  • Durée : 420 minutes

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