Léo a disparu (21 septembre 2016) de Roselyne Bertin

Pour suivre un chat, Léo se glisse à travers un soupirail et tombe dans une cave abandonnée dont il est impossible de sortir. Livré à lui-même, il explore les lieux et découvre le butin caché de cambrioleurs. À l’extérieur, sa disparition suscite l’angoisse de ses parents, l’inquiétude de ses camarades et une enquête de gendarmerie menée par l’inspecteur Valérian.
Léo sera-t-il délivré grâce à la ténacité de ses camarades ?

Critique: Léo va avoir 13 ans dans 22 jours. Ses parents viennent de se séparer et il vit avec sa mère dont il est très proche. Son existence se partage entre le collège malgré son aversion terrible pour les leçons de grammaire, ses copains Olivier et Clément et la passion qu’il voue au monde animalier. D’ailleurs c’est simple, plus tard, il sera vétérinaire!
Cette petite vie tranquille et sans histoire se trouve bouleversée le jour où il ne se présente pas au collège.
Pourtant il est parti le matin comme d’habitude, un peu contrarié certes car son premier cours proposait un contrôle ardu de grammaire. En plus, Estelle, une camarade de classe secrètement amoureuse du jeune garçon, l’a vu devant la grille de l’établissement scolaire. Elle en est sûre et en témoigne face au policier, Gilles Valérian, chargé de l’enquête.
Car il faut bien se rendre à l’évidence. Léo a disparu ce mardi matin à 7h45 devant son collège et en présence des quelques centaines d’autres élèves venus en cours tout comme lui.
Alors enlèvement? Fugue? Le mystère reste entier.Roselyne Bertin nous offre une lecture passionnante tant par le contenu de son récit, que par la manière dont elle nous le livre et surtout l’approche de style singulière à laquelle elle nous confronte.Entre les lettres anxieuses et pourtant résolument optimistes qu’écrit sa mère à Léo pour garder espoir, l’avancée de l’enquête avec toutes ses incertitudes de Gilles et surtout le récit par Léo lui-même qui va passer peu à peu de l’inquiétude que doit susciter sa disparition aux pires craintes pour sa sécurité, rien n’est laissé au hasard et on se laisse prendre au rythme et au ton de ce récit enlevé jusqu’à la dernière ligne.

Note :9/10

 

  • Poche: 96 pages
  • Tranche d’âges: 9 – 12 années
  • Editeur : Rageot Editeur (21 septembre 2016)
  • Collection : Heure noire

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500 000 euros d’argent de poche (21 septembre 2016) de Rémi Stefani

La nuit dernière, un meurtre a eu lieu derrière la maison d’Aurélien, sur le chemin qui borde la Moselle. Le cadavre d’un comptable criblé de balles a été retrouvé, ainsi que l’arme du crime. Au matin, le garçon découvre dans les broussailles une sacoche renfermant 500 000 euros. Qu’en faire ? Partagé entre le désir de garder le pactole et le sentiment de faire quelque chose de mal, Aurélien hésite…

Critique: Un roman policier agréable à lire avec la figure d’anti héros du père qui introduit l’humour dans le récit. L’histoire est complète avec le voisin qu’il faut écarter, la mère pleine de droiture et le flic ripoux. Alors, que ferions-nous avec 500 000 euros d’argent de poche? Cela ne vaut-il pas tous les efforts pour tenter de les conserver en dépit du danger?

Note : 9/10

 

  • Poche: 160 pages
  • Tranche d’âges: 9 – 12 années
  • Editeur : Rageot Editeur (21 septembre 2016)
  • Collection : Heure noire

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Plus fort que la police (21 septembre 2016) de Rémi Stefani

Alors qu’il rentre chez lui, Antoine assiste à l’arrestation de sa mère pour vol au supermarché. Son père, braqueur, est en prison pour plusieurs années. Résolu à échapper à la police et craignant un placement en famille d’accueil, le garçon se réfugie dans son grenier et échafaude alors un plan infaillible. Après tout, il est le meilleur élève de sa classe…

Critique :Un roman rythmé qui devrait plaire aux jeunes lecteurs (cm2/6°). Il aborde le thème délicat d’une famille où le père est en prison.Facile à lire, cette histoire est mouvementée, rythmée et pleine de suspense. le héros est attachant.Ce roman est bien et l’histoire de cette famille est très attachante. Ce livre est une bonne découverte et ce lit très vite.

Note : 9/10

 

  • Poche: 192 pages
  • Tranche d’âges: 9 – 12 années
  • Editeur : Rageot Editeur (21 septembre 2016)
  • Collection : Heure noire

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A comme Apocalypse (9 novembre 2016) de Douglas Preston et Lincoln Child

Il y a cinq ans, Eli Glinn avait dirigé une expédition pour récupérer un météore géant tombé sur un îlot du Cap Horn. Mais le navire qui le convoyait avait sombré.
Aujourd’hui, Glinn n’a plus le choix. Cette étrange météorite a donné naissance à une créature mutante qui menace la planète. Il faut à tout prix la détruire.
La mission qu’il confie à Gideon Crew – entre autres spécialiste des armes nucléaires – ressemble à s’y méprendre à une opération suicide…
Scientifique de haut niveau et ancien cambrioleur, Gideon Crew est le nouveau héros de Preston & Child, duo à succès qui a signé depuis Relic plus de vingt romans, tous parus à l’Archipel. Après R pour revanche, C comme cadavre, S comme survivre, voici Gideon Crew face à un nouveau défi… de taille.

Critique : Voici donc la quatrième mission de Gidéon Crew, ancien cambrioleur mais avant tout scientifique de haut vol. Gidéon est un personnage riche et fabuleux, qui a plus d’un tour dans son sac.
L’intérêt de cette mission de Gidéon se fait sentir dès les premières pages.
Un suspense qui mon te très rapidement et qui tourne au cauchemar sous la forme d’une créature extra-terrestre.
Un talent d’écriture qui bien entendu n’est plus à prouver, une histoire très bien construite dont le sujet est digne d’un bon film.Très bon livre  captivant, suspense et bien écrit , très facile a lire et tient en halène jusqu aux dernières pages

Note : 9/10

 

  • Broché: 400 pages
  • Editeur : Archipel (9 novembre 2016)
  • Collection : Suspens

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Les derniers jours du paradis (1 septembre 2016) de Robert Charles Wilson

Alors que l’Amérique se prépare à fêter les cent ans de l’Armistice de 1914, un siècle de paix mondiale, d’avancées sociales et de prospérité, Cassie n’arrive pas à dormir. Au milieu de la nuit, elle se lève et regarde par la fenêtre. Elle remarque alors dans la rue un homme étrange qui l’observe longtemps, traverse la chaussée… et se fait écraser par un chauffard. L’état du cadavre confirme ses craintes : la victime n’est pas un homme mais un des simulacres de l’hypercolonie, sans doute venu pour les tuer, son petit frère et elle. Encore traumatisée par l’assassinat de ses parents, victimes sept ans plus tôt des simulacres, Cassie n’a pas d’autre solution que de fuir. L’hypercolonie est repartie en guerre contre tous ceux qui savent que la Terre de 2014 est un paradis truqué

Critique : Intrigant et un certain sens du suspense dans ce récit SF. Peu familier de ce genre littéraire, on crains de perdre pied dans cette lecture mais le récit est très proche d’un road movie avec un certain suspense qui sait nous emmener jusqu’à son terme.
Une communauté scientifique  » la Correspondence Society » s’est constituée en société secrète pour prouver que des éléments extra terrestres ont colonisé l’humanité et combattre donc ce que le terme général définit comme l »Hypercolonie. Ce constat a provoqué la perte de la plupart des membres de la communauté scientifique et une sorte de diaspora des reliquats ou de leurs enfants, toujours à l’affût et prêt à la fuite à la moindre alerte.
C’est ainsi que Cassie et son jeune frère, tous les deux orphelins, se retrouvent dans l’obligation de prendre la route et de s’allier à d’autres dans une chasse aux indices pour retrouver l’un des fondateurs de la Communauté alors que des ressortissants de cette « Hypercolonie » tentent de dialoguer avec eux. C’est une quête identique, que de leur côté, Ethan et Nerissa, vont entreprendre.
Entre histoires de vies, genèse de « l’Hypercolonie », conflits d’intérêt extra terrestres, quête identitaire, trahisons et rebondissements mouvementés, une théorie scientifique tout à fait rationnelle, un récit entre « V » et « Les Envahisseurs », un bon moment de lecture.

Note : 7,5/10

 

 

  • Poche: 400 pages
  • Editeur : Folio (1 septembre 2016)
  • Collection : Folio SF

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Avant que tout se brise (24 août 2016) de Megan Abbott

Elle a les épaules élancées, les hanches étroites et des yeux sombres qui transpirent une détermination presque glaçante. À quinze ans, Devon est le jeune espoir du club de gymnastique Belstars, l’étoile montante sur qui se posent tous les regards, celle qui suscite tour à tour l’admiration et l’envie. Quand on est les parents d’une enfant hors norme, impossible de glisser sur les rails d’une vie ordinaire. C’est du moins ce que pense Katie, la mère de Devon, qui se dévoue corps et âme à la réussite de sa fille, même si cela demande des sacrifices.
Lorsqu’un incident tragique au sein de leur communauté réveille les pires rumeurs et jalousies, Katie flaire le danger s approcher de sa fille et sort les griffes. Rien ni personne ne doit déconcentrer sa fille ou entraver la route toute tracée pour elle. Mais les rumeurs ne sont pas toujours infondées… et les enfants rarement conscients des montagnes qu on déplace pour eux. Reste à déterminer quel prix Katie est  prête à payer pour voir Devon atteindre le sommet.

Critique : Ce livre est fascinant, Megan Abbott montre adroitement et subtilement ses lecteurs entre la passion et l’obsession avec l’histoire d’une une surdouée du club de gym, celle sur qui se porte tous les espoirs de succès et de gloire, celle sur qui se portent tous les regards, qui suscite la jalousie et l’envie et qui soit proche d’un rendez-vous essentiel pour la suite de sa carrière et voilà qu’une mort a priori accidentelle viendrait gâcher toutes ses chances ?
Katie la mère du Devon est la véritable héroïne de l’histoire car c’est au travers de son point de vue que le lecteur va vivre toute l’intrigue et qu’il va se poser des questions sur le pourquoi et le comment de l’accident ou du meurtre ?
Katie est en plein questionnement sur son entourage avec un mari qui est tellement aveuglé par sa fille qu’il en oublie tout le reste et lui ment Katie sera-t-elle prête à tout sacrifier, à tout donner pour voir peut-être un jour sa chère fille sur le podium ?
Megan Abbott nous offre un très bon livre à suspense à lire au plus vite.

Note : 8/10

 

  • Poche: 336 pages
  • Editeur : Le Masque (24 août 2016)
  • Collection : Grands Formats

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Tant que dure ta colère (1 septembre 2016) de Asa Larsson

Une nouvelle enquête de Rebecka Martinsson
Au nord de la Suède, à la fonte des glaces, le cadavre d une jeune fille remonte à la surface du lac de Vittangijärvi. Est-ce son fantôme qui trouble les nuits de la procureure Rebecka Martinsson ? Alors que l enquête réveille d anciennes rumeurs sur la mystérieuse disparition en 1943 d un avion allemand dans la région de Kiruna, un tueur rôde, prêt à tout pour que la vérité reste enterrée sous un demi-siècle de neige…
Après Le sang versé et La piste noire, Asa Larsson, nous entraine une fois encore dans une intrigue aussi complexe qu envoûtante, où elle dissèque les recoins les plus obscurs de l âme humaine.

Critique : Ce roman suit l’enquête de la procureure Rebecka Martinsson dans la région de Kiruna que connaît parfaitement l’auteur puisqu’elle a grandi dans cette région située au-delà du cercle polaire arctique, à l’extrême nord de la Suède. Ce livre fait partie d’une série de cinq ouvrages (le sang versé et la piste noire sont déjà parus)
L’enquête est bien menée, il y a un vrai jeu entre les personnages, les policiers qui ont des ressentiments à la suite d’événements passés…
Ce livre est écrit à deux voix, à la troisième personne habituelle en alternance avec ce que ressent Wilma qui meurt au début de l’histoire, une façon de faire parler les morts, mais sans y glisser d’invraisemblances . Nous sommes dans un village du nord de la Suède, le printemps n’en finit pas d’arriver lorsque le corps de la jeune fille est découvert et que commence alors l’enquête. C’est la vie d’une petite ville, ce que certains aimeraient cacher de leurs actions durant la Seconde Guerre mondiale, ces démons que l’on voudrait rester enfouis, le pouvoir de protagonistes qui ont leurs propres lois et savent ne jamais se faire prendre, les doutes de Rebecka sur sa relation avec Mans et la volonté de rester vivre ici, loin de la ville. Les personnages du substitut et de la « flic », sont bien détaillés et une fois cette histoire commencée on a hâte de comprendre la motivation des assassins.
Un bon polar qui ce lit très rapidement pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.

Note : 9/10

 

  • Broché: 336 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (1 septembre 2016)
  • Collection : LITT.GENERALE517Y2oM-J5L._SX341_BO1,204,203,200_.jpg

 

La conjuration de Göttingen (1 septembre 2016) de Jérôme Legras

Juin 1954. On retrouve le corps sans vie du bibliothécaire adjoint de l’université Princeton, William Wein. Avant de mourir, avec son sang, il parvient à tracer sur une stèle la lettre epsilon.
Le chef adjoint de la police locale, Michael Rumford, est chargé de l’enquête. Mais celui-ci, épaulé par l’inspecteur Bill Barlowe, va découvrir peu à peu que ce meurtre n’a rien d’un crime de routine…
En se rapprochant de physiciens allemands ayant fui le nazisme, les deux enquêteurs se trouvent mêlés à d’anciens complices de la Wehrmacht comme à de fervents tenants du maccarthysme.
Albert Einstein a-t-il plagié un article d’Henri Poincaré sur la découverte de la relativité ? Edgar Hoover, le patron du FBI, cherche à faire chanter le physicien pour s’assurer qu’il cessera de s’opposer publiquement à la bombe H.
Espionnage industriel, soupçons d’amitiés communistes, guerres entre scientifiques sur fond de rideau de fer, Michael Rumford n’est pas au bout de ses peines…

Critique : L’auteur va nous offrir une intrigue haletante, qui met face à face les grands hommes tourmentés et des justiciers ordinaires. L’envers du décor que découvre Michael Rumford permet de voir sous un jour nouveau l’histoire de l’arme atomique. Armé d’une très grande imagination, Jérôme Legras retrace l’évolution fascinante d’une science dont les bases sont révolutionnées tout au long du XXe siècle. Le style de l’auteur impressionne. Il reste pourtant simple mais ce style et le propos touchent directement à l’âme. Le propos est mélancolique voire dépressif. Toute victoire contient une défaite. Seule la défaite est réelle, la victoire est illusion.
Pourtant en filigrane on comprend que si la cause est juste et surtout sincère, la guerre peut-elle être justifiée. D’où nous vient cette volonté forte d’auto-destruction? Pourquoi l’humanité passe-t-elle plus de temps à s entre-tuer qu’à jouir pacifiquement? Écoutez nos défaites, écoutez le silence de plomb qui suit la bataille, regardez les morts qui gisent à nos pieds, regardez les larmes qui coulent sur les visages des mères endeuillées.
À travers les époques, les continents, Jérôme Legras traque les mystères de l’epsilon sanglant avec une grande habileté. La structure travaillée du livre permet d’avancer dans l’assemblage les pièces de ce puzzle aux formes saugrenues. Car derrière chaque triste victoire, se cache une défaite, celle de l’opposant vaincu mais surtout celle du vainqueur. Un lien est patiemment construit entre les remords de Max Planck vieillissant, l’assassinat d’un bibliothécaire de province et les efforts d’Edgar Hoover, le chef du FBI, pour épingler Robert Oppenheimer, présumé communiste. La trame narrative joue sur un temps habilement éclaté qui permet au lecteur de reconstruire progressivement le récit à plusieurs niveaux. Un très bon livre à découvrir.

Note : 9/10

 

  • Broché: 450 pages
  • Editeur : Archipel (1 septembre 2016)
  • Collection : Suspense

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Cinémonstres : menace d’outre-espace (24 août 2016) de Stéphane Tamaillon et Laurent Audouin

Harry et son équipe préparent un film de science-fiction en Alaska. Soudain, voilà qu’Edward, le rôle principal, a un drôle d’air, tout bleu, et un étrange comportement. Brooks elle-même ne se reconnaît plus ! Que se passe-t-il ?

Critique : Après : la créature du lagon maudit, c’est la toute deuxième aventure de Brooks dans la série Cinémonstres créée par Stéphane Tamaillon et Laurent Audouin . Après les monstres aquatiques nous voici dans la science-fiction, les parents reconnaîtront sûrement les nombreuses références, à commencer par le film qui a inspiré cette seconde aventure : The Thing de John Carpenter, quant aux plus jeunes, ils auront tout simplement le plaisir de découvrir une histoire complètement folle, une jeune héroïne pleine de courage qui est de retour, des adultes colériques, trouillards et pas très débrouillards, et un alien terrifiant… Cette suite ravira les amateurs de mystère et de science-fiction. L’écriture de Stéphane Tamaillon est efficace et énergique, les jeux de typographies et de bulles façon BD donnent encore plus de pep’s et les inventions de mots du père de Brooks enrichissent l’humour déjà bien présent de l’histoire et des personnages. Les illustrations de Laurent Audouin, riches et colorées, souvent en pleine page, se marient parfaitement. Un duo qui fonctionne à merveille et que l’on a hâte de retrouver pour un tome 3.

Note : 9,5/10

 

  • Editeur : Editions Sarbacane (24 août 2016)
  • Collection : CINEMONSTRE
  • Prix : 12 euros

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Le temps des regrets (25 mai 2016) de Mary Higgins Clark

Delaney Wright est au sommet de sa carrière : couvrir le procès le plus sensationnel du moment vaut à cette jeune journaliste d’être promue au JT de 18 heures ! Le cas de Betsy Grant, accusée d’avoir tué son mari, un riche médecin, fascine le public. D’autant que si nombre d’indices accusent la veuve, celle-ci est prête à tout pour prouver son innocence. Y compris à refuser la négociation de peine que lui propose son avocat. Delaney, convaincue que Betsy n’est pas coupable, veut l’aider à tout prix. Mais, au moment où le procès commence, ses amis Alvirah et Willy Meehan lui révèlent un secret qui la bouleverse : l’identité de sa mère biologique, qu’elle ignorait jusqu’alors… Également dans la collection Spécial Suspense La Boîte à musique Le Bleu de tes yeux Une chanson douce Les Années perdues Quand reviendras-tu ?

Critique : Comme chaque année le nouveau cru de la reine du suspense: Mary Higgins Clark, Le temps des regrets qui comme à son habitude nous offre un très bon livre qui sait nous captiver. Dans ce récit on est amené à suivre en parallèle deux intrigues.On va assisté simultanément au déroulement du procès de Betsy Grant accusée d’avoir tué son riche mari Edward atteint d’Alzheimer et à l’enquête menée par les amis de la journaliste Delaney Wright pour tenter de retrouver la mère biologique de cette dernière qui couvre le procès. Le livre aborde des thèmes sensibles et d’actualité tels que le pouvoir de l’argent et de son comportements avec. Un autre sujet est celui du besoin pour les enfants adoptés d’obtenir des informations sur leurs parents biologiques , ce qui est très bien amené ici sous une histoire de thriller. Alors que l’issue du procès est incertaine, plusieurs théories quant à l’identité du meurtrier et ses motivations voient le jour et amènent le lecteur à s’impliquer dans le récit et à mener l’enquête au regard des éléments nouveaux à sa disposition au fil des pages. Si on connait un peut les ficelles de Higgins Clark on arrive plus où moins à découvrir où elle nous mène mais on reste scotché par sa magnifique écriture qui permet de maintenir le suspense jusqu’a la fin.                                       Toujours autant de suspense avec beaucoup de facilité dans l’écriture et des rebondissements inattendus . Que du bonheur ! A lire avec plaisir

Note : 8,5/10

 

  • Broché: 384 pages
  • Editeur : Editions Albin Michel (25 mai 2016)
  • Collection : Spécial suspense

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