Les Jumelles (19 octobre 2016) de Claire Douglas

Après un accident tragique, obsédée par la mort de sa sœur Lucy, Abi s’installe à Bath dans l’espoir de reprendre pied. Mais elle y rencontre Beatrice et Ben, un couple de jumeaux qui l’attirent dans leur univers privilégié et trouble…
Invitée par Bea à vivre dans l’hôtel particulier qu’elle partage avec Ben, Abi met tout en œuvre pour satisfaire les exigences de ses amis. Aimantée par eux mais déstabilisée par leurs comportements étranges, elle est poussée vers la folie quand elle est visée ― mais l’est-elle vraiment ― par des événements inquiétants qui se produisent dans la maison.

Critique: Les Jumelles de Claire Douglas est pas tout à fait d’un thriller, même si on y retrouve certains ingrédients habilement utilisés.
L’histoire est bien construite, le style fluide et ce roman se lit facilement même si l’histoire à un peu de mal à démarrer, on entre tout doucement dans l’intimité de ce trio qui devient de plus en plus oppressant au fil de pages. entre amour fraternel, gémellaire, amour passionnel et perversité, il s’agit surtout d’un roman psychologique à suspens qui va traiter de la gémellité.Les ficelles du roman sont bien présentes et plutôt bien imaginées par l’auteur qui a habilement construit sa trame vu que tout est révélé à la fin de l’histoire, de façon un peu trop « Hercule Poirot ». Une lecture à lire à tous ceux qui aiment les romans noirs, le suspense et les thrillers psychologiques.

Note : 8 /10

  • Broché: 352 pages
  • Editeur : HarperCollins (19 octobre 2016)
  • Collection : HarperCollins Noir

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Message sans réponse (28 septembre 2016) de Patricia MacDonald

Il est tard lorsque Eden, jeune éditrice new-yorkaise, reçoit ce message de sa mère, Tara. Leurs relations sont distantes depuis que celle-ci a refait sa vie avec un homme de treize ans son cadet dont elle a eu un petit garçon, Jeremy. Pour Flynn Darby, séduisant diplômé de Harvard, Tara a tout quitté : sa fille, son mari, leur maison. Quitte à payer le prix fort : affronter la rancune d’Eden et devoir élever un enfant atteint d’une maladie génétique très grave.
En décidant de ne pas répondre, Eden n’imagine pas un instant qu’elle n’entendra plus jamais la voix de sa mère : le lendemain, Tara se suicide après avoir tué Jeremy… Rongée par la culpabilité, Eden n’a d’autre choix que de se mettre en danger pour connaître la vérité. Peu à peu, elle découvre un aspect de sa mère qu’elle ignorait mais aussi la personnalité étrange de Flynn…
Virtuose du suspense psychologique, Patricia MacDonald explore les secrets et les fêlures du passé au fil d’une intrigue redoutable.

Critique : Ce roman de Patricia MacDonald est bien ficelé, l’histoire  est réussi et la fin trés bien trouvé. Avec des personnages fort en relief l’auteur nous raconte l’histoire d’Eden qui mène une vie ordinaire et perd sa maman dans des circonstances plus que douteuses. La mère vit depuis longtemps séparée avec un écrivaillon minable et un enfant lourdement handicapé. Elle se rend sur place et finit par douter que sa mère ait pu tuer son propre enfant. Eden se lance dans une quête éperdue afin de découvrir la vérité sur sa mère et sur son jeune mari.
Le livre est intense en émotion dosé de suspense qui tient le lecteur en haleine et avec son intrigue bien construite MacDonald mélange avec brio le thriller et coté psychologique. Il y a des rebondissements et du suspense. Si vous aimez les thrillers vous en serez pas déçus !

Note : 8,5/10

  • Broché: 320 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (3 octobre 2016)
  • Collection : Spécial suspense

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Une avalanche de conséquences (22 septembre 2016) de Elizabeth GEORGE

Qu’est-ce que Lily a bien pu découvrir dans le journal intime de son fiancé William Goldacre pour que celui-ci se précipite du haut d’une falaise du Dorset ? Et est-ce un hasard si, quelque temps plus tard, sa mère, Caroline Goldacre, se retrouve mêlée à une sombre affaire : la mort suspecte de Clare Abbott, l’auteur féministe dont elle était l’assistante ?

Critique : Comme à chaque fois avec Presses de la coter la couverture du roman est fabuleuse et ce qui nous permet d’entrer dans ce roman policier avec facilité au coeur des secrets de famille des plus inavouables. L’auteur n’est pas à son premier coup d’essai et le montre par un suspense bien ficelé dont le lecteur va découvrir la psychologie des caractères des personnages très bien décrite et va suivre l’enquête en apnée jusqu’à la surprise finale. Le personnage de Barbara, a à un humour très corrosif et Thomas va être empêtré dans des problèmes de couple.
On y trouve de superbes portraits de secondaire des femmes qui permet de découvrir de nouvelles facettes de la personnalité de Barbara Havers..

Note : 9/10

  • Broché: 480 pages
  • Editeur : Presses de la Cité (22 septembre 2016)
  • Collection : Sang d’encre

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Été pourri à Melun (15 septembre 2016) de Nicolas DUPLESSIER

Florian traîne son mal de vivre dans les rues de Melun, entre un boulot minable et une vie sentimentale sans joie. De morose, son existence devient vraiment pourrie le jour où Roxane, l’ex-grand amour de sa vie, est portée disparue. Très vite dans la ligne de mire des policiers, Florian doit mener sa propre enquête et se confronter à ses fantômes, découvrant une histoire qui le dépasse et la tonne d’emmerdes qui l’accompagne. Été pourri à Melun-Plage est un roman noir et cinglant qui raconte la descente aux enfers d un loser pas du tout magnifique.

Critique : Voici un super-premier roman noir qui ce lit d’une traite, on voit que l’auteur connaît les codes de ce genre et s’amuse avec nos nerfs. Avec une histoire qui se déroule avec des personnes qui subisse la crise on y trouve notre héros, un loser bien sympa mais aussi une personne qui se cherche amoureusement quant à s’improviser dans cette affaire ce n’est peut-être pas la personne la plus apte à le faire, commence alors une descente aux enfers avec des bagarres, des imprévus dans un Melun miteux Florian ne tardera pas à être dans le collimateur de la police, on y retrouve une ambiance à la « Night Of » la série de HBO avec sa succession de péripéties et de sa pluie qui fait d’elle une bonne histoire.

Note : 9/10

 

  • Broché: 260 pages
  • Editeur : Atelier Mosésu (15 septembre 2016)
  • Collection : Parabellum

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Les premières impressions (22 septembre 2016) de Jean Hanff KORELITZ

Grace Reinhart Sachs, thérapeute spécialisée dans les relations de couple, mène l’existence dont elle a toujours rêvé. Son époux, Jonathan, est un onco-pédiatre sensible et leur fils Henry, 12 ans, un garçon studieux. Très investie dans le travail qu’elle effectue auprès de ses patients, Grace est sur le point de publier un essai, Vous auriez dû le savoir, dans lequel elle met les femmes en garde : si elles écoutaient attentivement les hommes et se fiaient à leur intuition dès la première rencontre, elles éviteraient bien des déconvenues.
Or, à quelques semaines de la parution, une femme est assassinée et son mari disparaît. Peu à peu, Grace réalise que l’homme qu’elle pensait connaître parfaitement n’est peut-être pas celui qu’elle croyait… Son intuition l’aurait-elle trahie ?

Critique : Un livre étrangement passif d’une part, mais l’action est intéressante et se déroule en coulisses: les meurtres, l’enquête, le commérage à propos de Grâce et sa famille, l’effritement progressif de la vérité . Son mari, le méchant ultime de la pièce, ne n’apparait même pas . C’est un choix incroyablement étrange, comme avoir un drame shakespearien où le méchant est jamais vu. On ne voit même pas les conflits très basiques tels que Grace tournant sur elle même. Littéralement, Grace passe la grande majorité du livre dans le déni de ce qui se passe, tout va de sa vie; et puis quand elle se rend compte ce qui se passe, elle fuit la ville, pour ne jamais revenir.C’est un livre étrangement calme où presque tout l’intérêt a lieu dans une pièce différente de celle où l’histoire est racontée.  Un livre qui se lit comme une série tv, surprenant mais addictif.

Note : 9/10

 

  • Broché: 656 pages
  • Editeur : Le Cherche Midi (22 septembre 2016)
  • Collection : THRILLER

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Ainsi fleurit le mal (8 septembre 2016) de Julia HEABERLIN

À seize ans, Tessa est retrouvée agonisante sur un tas d’ossements humains et au côté d’un cadavre, dans une fosse jonchée de milliers de marguerites jaunes aux yeux noirs. Partiellement amnésique, seule survivante des  » Marguerite  » – surnom que les journalistes ont donné aux victimes du tueur en série –, elle a contribué, en témoignant, à envoyer un homme dans le couloir de la mort. Terrell Darcy Goodwin, afro-américain, le coupable parfait pour la juridiction texane.
Presque vingt ans ont passé. Aujourd’hui, Tessa est une artiste et mère célibataire épanouie. Si elle entend parfois des voix – celles des Marguerite qui n’ont pas eu sa chance –, elle est toutefois parvenue à retrouver une vie à peu près normale. Alors, le jour où elle découvre un parterre de marguerites jaunes aux yeux noirs planté devant sa fenêtre, le doute l’assaille… Son  » monstre  » serait-il toujours en cavale ? La narguerait-il ?

Critique : Ce roman est très bien construit, durant sa lecture le lecteur va se douter un peu de certains éléments. Mais réussit un véritable tour de force avec ces deux parties qui se mêlent. Ce qui s’est passé en 1995 et ce qui se passe actuellementIl n’y a pas réellement de dimension psychologique énorme même si Tessie/Tessa est encore vraiment male depuis son enlèvement et ce procès. Toute la lumière doit être faite et elle seule détient la solution. Pour moi, l’auteur aurait vraiment gagné à créer une atmosphère plus sombre, même si elle donne de nombreux renseignements sur l’ADN, sa recherche, la psychologie, la peine de mort et le Texas et son système judiciaire. Nous avons deux parties qui se chevauchent, la préparation de Tessie au premier procès et la préparation de Tessa pour tenter de faire libérer celui qui est prison, qui doit subir la peine capitale dans peu de temps. En effet, Tessie et Tessa ne sont qu’une même personne. Tessie a été enlevée avec d’autres jeunes filles. Elle a subi un véritable traumatisme. Mais il n’y a pas que celui-là pour cette jeune fille. Les psys qu’elle a vus, dont le dernier, tentent de lui faire recouvrir la vue et la mémoire. Mais Tessie a un fort caractère et elle ne se laisse pas faire. Quant à Tessa, depuis tout ce temps, elle tente d’avoir moins peur, elle tente de vivre, surtout qu’elle a une fille adolescente. Mais depuis de nombreuses années, les marguerites font régulièrement leur apparition. le temps presse, en tous les cas. Si Tessa a décidé depuis quelque temps de faire rouvrir le procès, elle ne dit pas tous aux enquêteurs. Pour elle, c’est également une recherche d’indices qu’elle a pu laisser un peu partout. Heureusement que la science avec ses nombreux domaines permet d’avancer pour résoudre des meurtres, pour donner un nom aux victimes. Tessa nous force à nous interroger, qui est le coupable ? qui veut à détruire ? comment survit-elle? Le style est assez linéaire mais nous fait accroché à l l’intrigue, et le suspense psychologique de ce premier roman est vraiment superbe.

Note : 9/10

 

  • Broché: 560 pages
  • Editeur : Presses de la Cité (8 septembre 2016)

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La Fille au 22 (6 mai 2016) de Anna-Véronique EL BAZE

Léa s’ennuie. Son existence terne ne lui apporte ni bonheur, ni désir. Mariée trop jeune, elle s’étiole dans une vie de couple médiocre. Sa seule évasion, cette fille de mafieux la trouve dans la lecture. Une vraie boulimie. Un livre en entraîne un autre. Puis survient une rencontre. C’est le déclic qui la fait basculer. Léa se transforme physiquement et moralement. Elle commence à tuer…

Critique : Ce roman est un court thriller, court mais intenseDès le début, nous sommes captivés par l’héroïne redoutable et troublante, à la petite fille et femme, dont les souvenirs ont tatoué dans sa mémoire, une histoire avec laquelle, elle joue au quitte au double. Nous traversons une série de tableaux dont le but est de nous emmener en voyage au bout de l’enfer, mais cet enfer-là constitue un puzzle dont nous ne ressortons pas indemnesLéa est le profil de femme terne sur lequel on ne se retourne pas. Son quotidien serait morne et triste si elle ne pensait pas à s’évader au cours de ses lectures. Sa came, c’est le polar noir, celui qui lui procure le sentiment d’être vivant et où elle puise ses explosives montées d’adrénaline. Jusqu’au jour où la frontière entre le réel et la fiction devient si étroite que le danger gagné, bascule.
L’écriture est sublime, féminine, incandescente, évaporée. La séduction opère avec le personnage de Léa qui nous trouble jusqu’à l’obsession perverse, ultime et assassine. L’ambiance est sombre, prédatrice, les scènes sont cinématographiques. L’auteur subjugue avec une insolente légèreté Un roman classe, prodigieux aux volutes aussi intrigantes que captivantes. Toute la dynamique repose sur ce personnage féminin autant redouté que fantasmé.

Note : 9/10

 

  • Broché: 192 pages
  • Editeur : Le Cherche Midi (26 mai 2016)
  • Collection : Thrillers

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Une Singularité nue (1 septembre 2016) de Sergio DE LA PAVA

Casi est un avocat new-yorkais qui n’a jamais perdu un procès. Fils d’immigrants colombiens, il vit chichement à Brooklyn jusqu’au jour où un collègue lui propose le crime parfait qui le mettra définitivement à l’abri du besoin. Devant cette opportunité, c’est d’abord son sens éthique de la justice et de la morale qui va vaciller, puis sa personnalité, enfin, son univers tout entier…
C’est une façon de résumer le livre. Il y en aurait d’autres, beaucoup d’autres, tant les événements qui se multiplient autour de Casi sont nombreux et variés. Une singularité nue est en effet un roman hors normes, si atypique qu’il n’a d’abord pas trouvé d’éditeur. Sergio De La Pava l’a donc publié à compte d’auteur et cet ouvrage est devenu un véritable phénomène, couronné par de nombreux prix et élu Meilleur roman de l’année par les médias. Ambitieux et hilarant, truffé de personnages attachants, à la fois réaliste et hystérique, voici un thriller incroyable qui force l’admiration par ses dimensions dantesques et son sens jazzé de la phrase.

Critique : Cette lecture annonçait un monument de la littérature américaine et… on est bien face à un livre incroyable mais qui ne va pas plaire à tout le monde.
On débute face à un très bon premier chapitré d’accroche qui nous peint le quotidien d’un avocat à la défense lors de la remise de ses cas. On est complètement immergé dans la cour et on comprend le dur labeur qu’est le leur. Devoir défendre une personne avec qui il parle juste pendant cinq minutes, avant d’espérer l’empêcher de finir en prison.
Puis on entre dans le sujet avec une mise en scène un peu lente mais qui permet de faire connaissance avec les protagonistes et de faire en crescendo la mise en place de l’intrigue. La seconde partie prend son envol et on a une construction bien menée pour un « casse ».
Le sujet de la cour américaine est mis en avant. Avec comme ligne de fuite : travailler pour atteindre une certaine forme de perfection. C’est notre société de consommation qui est mise à nu. On nous présente une société perdue où seule l’argent et la reconnaissance semblent avoir encore un sens. C’est donc cet esprit que nous avançons et que nous rencontrons nos personnages. Entre le rêve et la réalité la barrière semble bien mince.
Un roman qui prend son temps mais qui refermer est tout simplement un chef-d’oeuvre.

Note : 9,5/10

 

  • Broché: 850 pages
  • Editeur : Le Cherche Midi (1 septembre 2016)
  • Langue : Français

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Là où elle repose (18 août 2016 ) de Kimberly MC CREIGHT

À Ridgedale, petite ville aisée du New Jersey, le corps d’un bébé est retrouvé dans les bois voisins de l’université. Malgré toutes les rumeurs et les hypothèses que ne manque pas de susciter le drame, personne ne connaît l’identité de la fillette et encore moins les raisons de sa mort. Molly Anderson, journaliste indépendante récemment arrivée avec son mari et sa fille, est recrutée par le journal local pour couvrir le fait divers. Une affaire, pour la jeune femme, qui réveille un tourment douloureux. En effet, elle a perdu un bébé et ne s’est jamais vraiment remise de cette épreuve… Or, ses investigations vont mettre à jour certains secrets bien enfouis de cette petite communauté aux apparences si convenables.
Kimberly McCreight assemble minutieusement les pièces d’un puzzle obscur pour construire un thriller aussi captivant qu’émouvant. Après Amelia, elle confirme ici sa place parmi les meilleurs auteurs du genre.

Critique:  Après Amelia voici le nouveau Kimberly McCreigh qui va nous offre une énigme dont on ne devine pas forcément la solution. L’auteur va s’attacher à dépeindre les situations de chacune de la manière la plus détaillée possible. Louvoyant entre passé et présent, on nous expose la psychologie de femmes qui ont souffert, et en sont restées marquées. On comprend assez vite que la détresse de Jenna vient de son adolescence: entre ce que disent Sandy et les dates inscrites dans le journal intime que découvre le lecteur. Jenna éveillera forcément la compassion et l’admiration du lecteur, surtout lorsqu’elle trouvera la force d’accomplir un geste d’abnégation dont elle sait qu’il est nécessaire. On sait rapidement qu’il y a un problème avec Barbara. Fermée, engluée dans ses certitudes, incapable d’admettre qu’elle est un fléau pour ses proches, à mesure du Roman, on se rend compte que Barbara est peut-être plus atteinte que cela. Kimberly McCreight démontre encore une fois qu’il ne faut pas se fier aux apparences. En effet, Jenna apparaît comme la droguée qui se donne à tous les hommes, alors que Barbara semble être la parfaite mère de famille.
À travers la lecture on tente de donner de faux indices afin que le lecteur soupçonne plutôt tel personnage de ceci ou cela. Cependant, ce n’est pas mal fait, et ce n’est pas insistant. En outre, il est également possible de soupçonner la bonne personne, c’est le but recherché, mais comme il n’y a pas de grosses ficelles, ni d’outrances, on n’accepte volontiers de se laisser emmener jusqu’à cette fin.

Note : 9/10

  • Broché: 560 pages
  • Editeur : Le Cherche Midi (18 août 2016)
  • Collection : Thrillers
  • Prix : 19,95 euros

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Le copain de la fille du tueur (25 août 2016) de de Vincent Villeminot

Charles vient d’intégrer un internat pour  » gosses de riches « , perdu au cœur des montagnes suisses. Avec Touk-E, son coloc, ils tuent le temps comme ils peuvent, allumant fausses révolutions et vrais incendies … jusqu’à l’arrivée de Selma. Elle est mystérieuse, solaire, solitaire… et fille d’un trafiquant de drogue en cavale.

Critique : L’histoire de ce roman est surprenante et inattendue avec un scénario à l’américaine avec un coté teenage de riche le tout saupoudré de fantastique.On pourrait croire  qu’il s’agit d’une gentille histoire d’amourette entre deux adolescents fortunés, ses héros sont tous plus barré que l’autre.Nous avons Touk-E, le pyromane est un rebelle qui semble venir d’une autre planète. Charles, le romantique prêt à tout pour sa bien aimé, un faux calme et Selma, mystérieuse, avec une forte personnalité. Chacun a des réactions totalement imprévisibles. L’auteur distille sa touche un peu cynique dans son roman, donnant naissance a une romance douce amer.Le livre est composé de deux grosses parties  La première partie qui met en place l’histoire  et la seconde partie du livre entre dans le sujet  captivante mais deviens plus mélancolique aussi.
Le copain de la fille du tueur et un  thriller déjanté. Original, sombre et étrange qui ce lit très vite.

Note : 8,5/10

  • Broché: 264 pages
  • Editeur : Nathan (25 août 2016)
  • Collection : GRAND FORMAT DI
  • Prix : 16,95 euros

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