Une offrande à la tempête (16 mars 2017) de Dolores Redondo

Dans la vallée de Baztán, une petite fille décède étouffée dans son berceau. Alors que la police soupçonne le père d’être impliqué, la grand-mère attribue ce meurtre au génie maléfique Inguma, issu de la mythologie basque. Rapidement, cet étrange décès lève le voile sur une série de morts subites de nourrissons suspectes. L’inspectrice Amaia Salazar décide de se consacrer entièrement à cette nouvelle enquête, entre légendes mystiques et meurtres barbares, au risque de mettre de côté son rôle d’épouse et de mère.

Chronique : Dolores Redondo, née en 1969 à Saint-Sébastien, dans la province de Guipúzcoa, au Pays basque, est une romancière espagnole, auteur de romans historiques et policiers. Après des études de droit, elle travaille dans le commerce pendant plusieurs années avant de publier un premier roman en 2009. Mais sa renommée naissante elle la doit à sa trilogie, dite Trilogie de la vallée du Baztan qui comprend, Le Gardien invisible (2013), De chair et d’os (2015) et ce dernier volet qui paraît aujourd’hui, Une offrande à la tempête. Dans la fin de cette trilogie les rebondissements et les scènes d’action s’enchaînent à un rythme soutenu et le lecteur aura peu de temps pour réfléchir et mener sa propre enquête. Cette enquête sera d’autant plus compliquée pour le lecteur qu’il devra assimiler les nombreux protagonistes dans cette nouvelle affaire.Excellent dernier opus de la série,noirceur démoniaque et dépaysante. Le point négatif est que seuls les lecteurs de la première heure ayant lu L’homme invisible et de De chair et d’os pourront comprendre et suivre l’histoire et les conflits familiaux de l’inspectrice Amaia Salazar.

Note : 8/10

  • Broché: 592 pages
  • Editeur : Folio (16 mars 2017)
  • Collection : Folio Policier

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WonderPark – Cyclos (9 mars 2017) de Fabrice Colin et Antoine Brivet

Avec l’aide de l’Archange et des super-héros de Mégalopolis, Jenn, Mervin et Orage ont réussi à échapper à la redoutable Légion Ténébris et à trouver la porte ouvrant sur Cyclos, la station spatiale – où extraterrestres et habitants de toute la galaxie côtoient dangereux mercenaires et chasseurs de prime.

Chronique : Tome 3 de Wonderpark, qui nous emmène sur les traces d’un inventeur de génie. Ce dernier, père de l’énigmatique Orage, a créé en son temps un parc d’attraction appelé Wonderpark sorte de portail vers des mondes magiques peuplés de personnages hauts en couleur et en terreur. Ce tome trois continue l’aventure de cette très bonne série de fantasy ici on est à Cyclos avec les extraterrestres où le livre à un petit coté Science fiction avec des personnages attachants, ayant chacun son caractère, ses qualités et ses défauts. le lecteur est happé vers la suite de ces aventures rythmées et très bien illustrées par Antoine Brivet qui nous offre des images proche d’une BD muette . Le suspense mis en place par Fabrice Colin est bien distillé pour qu’on accroche et qu’on veuille lire la suite, ce qui ce passe arrivé à la fin de nous donne envie d’attendre la suite avec impatience.

Note : 9/10

  • Broché: 128 pages
  • Tranche d’âges: 9 – 12 années
  • Editeur : Nathan (9 mars 2017)
  • Collection : WONDERPARK

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Cinémonstres : L’abominable Docteur Mouche (1 mars 2017) de Stéphane Tamaillon et Laurent Audouin

Brooks, la fille du célèbre réalisateur Harry Hausen, et son ami Pikwik le ouistiti atterrissent avec toute l’équipe en Transylvanie pour tourner un film sur Frankenstein. Dès le début, l’ambiance est lugubre. En principe, c’est le professeur Peekaboo qui doit les recevoir dans son manoir… mais de Peekaboo, point. À la place, un bossu nommé Igor (sosie à pleurer de rire de Marty Feldman dans Frankenstein Junior) les entraîne dans de sombres corridors… D’étranges expériences se préparent et
Brooks va devoir sauver la situation !

Chronique : Troisième tome de Ciné Monstres  de  Stéphane Tamaillon et Laurent Audouin qui nous amène en plein dans l’horreur.Toujours remplis de références les parents reconnaîtront le film qui a inspiré cette aventure : La Mouche quant aux plus jeunes, ils auront tout simplement le plaisir de découvrir une histoire complètement folle, une jeune héroïne pleine de courage qui est de retour, des adultes colériques, trouillards et pas très débrouillards, et un bossu nu nom d’Igor et un professeur  pas net… Cette suite ravira les amateurs de mystère et d’horreur. L’écriture de Stéphane Tamaillon est efficace et énergique, les jeux de typographies et de bulles façon BD donnent encore plus de pep’s et les inventions de mots du père de Brooks enrichissent l’humour déjà bien présent de l’histoire et des personnages. Les illustrations de Laurent Audouin, riches et colorées, souvent en pleine page, se marient parfaitement. Un duo qui fonctionne à merveille et que l’on a hâte de retrouver pour un tome 4.

Note : 9,5/10

 

  • Album: 48 pages
  • Tranche d’âges: 3 années et plus
  • Editeur : SARBACANE (1 mars 2017)
  • Collection : Cinémonstres

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La nuit des égrégores (1 avril 2016) de Hervé Jubert

Le tournoi des ombres entraîne Georges Beauregard en Egypte où un canal va être inauguré, à Suez, en présence des dirigeants des plus grandes puissances. Un étrange phénomène est en effet signalé dans le désert. Se peut-il qu’une menace pèse sur l’événement, voire sur le monde ? Et tout cela pourrait-il avoir un rapport avec les tragiques incidents qui menacent la Féerie, à Paris ? Beauregard, aidé de ses compagnons, ne va pas chômer. Surtout s’il souhaite, en plus, découvrir enfin la vérité sur ses origines. La nuit des égrégores conclut brillamment les aventures de Georges Beauregard, digne héritier de Rocambole et de Sherlock Holmes. Cette trilogie est, assurément, un des joyaux du steampunk.

Critique : Suite et fin des aventures de l’ingénieur-mage Beauregard et de son apprentie Jeanne.Dans ce tome, comme dans le précédent, le narrateur est omniscient même si le personnage principal est beauregard. Nous avons donc plusieurs histoires qui s’entremêlent pour enfin se réunir pour la conclusion de ce tome. Nous suivons ainsi plusieurs personnages dans leurs enquêtes ou leurs méfaits, comme par exemple Beauregard et son homologue New Londonien John Dee, leurs assistants . Nous avons ainsi différents éléments qui se connectent petit à petit au gré des découvertes et aventures de chacun.
Un superbe tome qui dépasse le second et qu’on espère pouvoir retrouver Beauregard dans de nouvelles enquêtes dans ce monde mi humain, mi-féérique. Mais comme on a l’impression que ce tome clôture la « série » concernant les aventures de Beauregard. Dommage donc ! On commence finalement à bien connaître celui-ci et ses amis, ainsi que les nouveaux personnages présentés dans ce tome.
Ce tome est moins axé sur la description de la ville que le précédent, et donc beaucoup plus sur l’intrigue et sa résolution. Ce qui n’est pas plus mal car c’est avant tout une enquête policière en milieu féérique. La lecture se fait donc plus facilement et à aucun moment on ne s’imagine une fin pareille. On se fait donc balader tout le long du Roman par l’auteur et c’est pour cette raison qu’on espère qu’il y aura une suite.
On ne dira rien de plus de l’intrigue en elle-même sinon qu’elle pousse à dévorer le livre en quelques heures tellement ont veut connaître le fin mot de l’histoire. Tout en étant bien écrite et bien imaginée, si le lecteur est attentif il peut deviner à l’avance certains des éléments du dénouement mais il y a tellement de choses qui ont lieu qu’on a ses moments d’étonnement tout autant que d’ah je l’avais deviné! »
Un livre a plongé dedans; du grand art pour une série qui sort de l’ordinaire!

Note : 10/10

 

  • Broché: 304 pages
  • Editeur : Folio (1 avril 2016)
  • Collection : Folio SF

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