Mind Games (18 mai 2017) de Teri Terry

Dans un monde où les gens passent leur temps dans les mondes virtuels auxquels ils sont connectés grâce à des implants, les individus ont perdu la notion de la réalité. Celle-ci a d’ailleurs perdu tout attrait et ceux qui décident d’y passer leur vie, les Refusants, sont condamnés aux destins les plus médiocres.

Chronique : Dans un monde où presque tout le monde vit, apprend et joue dans des univers virtuels, Luna est l’un des rares qui refuse l’implant qui rend cela possible. Luna est un Refusant, elle apprend l’ancienne façon et elle vit dans le monde réel, mais elle a un secret. Peut-elle protéger ce secret et elle-même, les créateurs des implants et des mondes virtuels.
On apprécie le style d’écriture qui coule très bien et c’est un plaisir de lire.
On peux voir la technologie se diriger facilement de cette façon, ce n’est pas en dehors du domaine de la crédibilité que cela pourrait devenir réalité dans le futur. L’intrigue est vraiment intrigante et unique et bien qu’il y ait une réalité effrayante pour les conséquences cela ne nous empêche pas de penser à quel point il peut être amusant d’accéder aux mondes virtuels de cette manière.
La prise différente des pirates informatiques est rafraîchissante et on ne s’attend pas vraiment à cette fin. La réalité est choquante de ceux qui détiennent le pouvoir et à quel point ils vont maintenir ce pouvoir est effrayant. A découvrir.

Note : 9,5/10

 

  • Broché: 432 pages
  • Editeur : De la Martinière jeunesse (18 mai 2017)
  • Collection : FICTION

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Les nouveaux amants (12 octobre 2016) de Alexandre Jardin

Un homme rencontre une femme.
L’homme ? Oscar, 42 ans, marié avec une actrice, Anne. Auteur de théâtre à succès, cet homme comblé ignore, au début du roman, qu’il va vivre – et non plus seulement écrire –  la pièce la plus turbulente de sa vie. Ce sera, pour lui, une comédie risquée, une anthologie de douleurs, une foire aux ivresses, un malheur merveilleux…
La femme ? Ce n’est pas son épouse, bien sûr. Elle se nomme Roses de Tonnerre, 25 ans, une fille très « fête en larmes », une orgie de contradictions, un merveilleux danger. Cette Roses ne respecte que l’imprévu et les jeux sans règles. Elle est, de plus, sexuellement très curieuse et d’un haut voltage sensuel…
Oscar + Roses : un mélange explosif et charmant.

Critique :  À la lecture de Les nouveaux amants on sait que c’est Alexandre Jardin qui écrit tant on sait apprécier la plume de cette auteur. Le souhait de traiter d’une relation virtuelle est tout à fait compréhensible en cette période où le numérique prend une si grande place,on ce retrouve avec un départ difficile et ça part dans tous les sens.
Un peu comme le fond de cette histoire mais la vie c’est un peu comme ça et l’auteur maitrise bien son sujet ce qui fait que l’on passe un très bon moment avec son héroïne qu’est Roses qui a accès à la totalité de sa personnalité. Elle est complètement contradictoire. Et c’est ce qui crée le suspense à l’intérieur du roman: on ne sait jamais jusqu’où elle va aller, ce qu’elle va faire face à Oskar, le dramaturge qui en devient tout affolé. La chute est bien pensée et nous fait bien sourire.

Note : 8/10

 

  • Broché: 342 pages
  • Editeur : Grasset (12 octobre 2016)
  • Collection : Littérature Française

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