Les serpents de la frontière de James Crumley, un nid de serpents endormis


Le dernier baiser, un autre ouvrage du même auteur m’avait laissé un agréable souvenir de lecture. Au point que je l’ai relu deux fois. J’ai voulu me frotter de nouveau à l’une de ses œuvres, bien mal m’en a pris car je suis resté coincé à la douane cette fois-ci.

Au niveau du style il n’y a rien à dire, la plume est animée par une ironie désabusée qui ne s’assèche jamais, renforcée par un ton irrévérencieux et une vision cynique du rêve américain. Les portraits des différents personnages, à commencer par les deux compères Milo et Sughrue, qui émaillent le récit, sont un régal de non-conformisme et de franc parler. L’ensemble de l’ouvrage est parsemé par une gouaille irrésistible qui en fait tout le sel.

La déconvenue se situe au niveau de l’intrigue. L’auteur met trop de temps à poser ses enjeux, le tout paraît donc très décousue et surtout répétitif. On a l’impression que notre duo d’enquêteurs passe son temps à dénicher un suspect avant de passer à un autre sans que l’intrigue ne progresse. Le tout en ingurgitant le maximum d’alcool et de substances illicites sinon ce n’est pas drôle.

Les cent dernières pages secouent enfin l’inertie dans laquelle s’était enfermé l’intrigue et offre un final digne des meilleurs westerns mais trop tard pour que mon intérêt s’en trouve piqué. Je ne savais plus qui était qui ni quel était son intérêt dans ce nid de serpents qui a passé la moitié du récit à roupiller.

Je laisserai une seconde chance à cet auteur de m’enivrer avec une autre de ces histoires, en espérant cette fois-ci que l’élixir ne soit pas à charge lente.

Résumé : Cela fait des années que Milo a arrêté de boire, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne lui a pas réussi. Dépos- sédé de son héritage par un escroc, il finit par débusquer son vieux pote Sughrue au fin fond du Texas. Le plan est simple : à eux deux, ils vont mettre à profit leur expérience d’enquêteurs peu conventionnels pour retrouver l’escroc et rendre une justice exemplaire. Accessoirement, Milo entend “arrêter d’arrêter” les substances déconseillées pour la santé. Mais Sughrue a lui aussi quelque chose à demander. Toujours incontrôlable, il s’est mis à dos une bande sacrément dange- reuse, les “serpents de la frontière”. Des serpents connus pour ne pas faire de quartier. Sauf que Sughrue n’a pas le sens de la mesure, et puisque Milo est là…

Éditeur ‎GALLMEISTER; Illustrated édition (4 novembre 2021)
Langue ‎Français
Broché ‎432 pages
ISBN-10 ‎2351781376
ISBN-13 ‎978-2351781371

Du sang dans la sciure de Joe R. Lansdale, Calamity Jane version burlesque

Lansdale n’est pas un écrivain, c’est un peintre. De sa plume imagée, il va dépeindre une région, une époque, en l’occurrence le Texas des années 30 frappé par la grande dépression, le tout avec une énergie et un réalisme saisissant.

Ce nouveau tableau invoque des images  qui prennent immédiatement vie dans l’imagination du lecteur, les immenses tempêtes de poussières (ou dust bowl en V.O.), ou encore les hobos, vagabonds victimes des vicissitudes du rêve américain. Grâce à sa palette d’écriture riche et pétillante l’auteur rend hommage à cet Amérique disparue à la manière de la photographe Dorothea Lange, sans misérabilisme ni apitoiement. Juste en peignant la dure réalité d’une époque féroce.

Ces portraits de personnages sont encore une fois une grande réussite. Parfois à la limite du cliché, comme le terrifiant Two qui fait office de croque-mitaine, ou du grotesque, comme ce fielleux McBride qui règne sur son monde avec perruque et tablier à fanfreluches. Pourtant grâce à un ton qui oscille entre le western spaghetti et le comique de boulevard le tout reste juste et crédible.

Alors d’où vient ce sentiment de déception ? Tout simplement mon incapacité à accepter certains comportements et mentalités de personnages même après avoir compris que le ton se voulait burlesque.

Certaines décisions m’ont paru invraisemblables, à commencer par le pitch de départ qui voit notre héroïne, la flamboyante Sunset, devenir constable alors qu’elle vient d’assassiner son mari, l’ancien constable. Puis un autre personnage féminin prend une décision radicale qui m’a paru incohérente avec la mentalité et les mœurs de l’époque. La volonté de dépeindre une Amérique rurale féministe est louable mais manque de réalisme par rapport au reste du tableau.

Comme souvent avec l’auteur l’intrigue manque d’ampleur mais se conclut dans un règlement de compte infernal et réserve un ultime twist final doux amer qui achève de livrer une toile aux couches multiples, tantôt brûlot féministe burlesque, tantôt western et tantôt chronique historique. Un tableau qui imprègne la rétine quoiqu’il en soit.

Résumé : Dans les années 1930, en pleine dépression, une petite ville texane aux rues pleines de boue sur grâce à une scierie qui domine tout. Les bagarres y sont aussi fréquentes que les disparitions. On y meurt d’un coup de feu, sous le tranchant d’une bêche ou broyé par une grume. C’est dans ce monde brutal que Sunset, femme de toute beauté une énième fois violée par son shérif de mari, abat ce dernier d’une balle dans la tête. La notion même de violence conjugale n’existe pas. Aussi l’étonnement est-il à son comble lorsque la jeune femme est acquittée et se voit en plus confier le poste laissé vacant par la mort de son époux. La découverte du cadavre d’une femme enceinte l’oblige immédiatement à faire ses preuves. De simple menace pour ne pas être restée à sa place elle devient une cible; une femme partie, à tort croit- on, à la recherche de son indépendance…

Éditeur‎Folio (21 janvier 2010) Langue‎Français Broché‎496 pages. ISBN-10‎2070395898 ISBN-13‎978-2070395897

Test DVD / In A Valley Of Violence (8 Aôut 2017) de Ti West avec Ethan Hawke, John Travolta

1890. Un homme arrive dans une petite ville et réclame vengeance pour l’un de ses amis assassiné…

Chronique Film:  Avec In A Valley Of Violence, le réalisateur Ti West n’a visiblement pas chercher à renouveler le western. Il semble simplement avoir voulu se faire plaisir en écrivant lui même une histoire tout ce qui a de plus conventionnel dans le genre pour l’illustrer de manière vintage. Dommage que le manque de moyens ne lui a visiblement pas permis de vraiment travailler l’aspect esthétique du film. Au final, malgré quelques fulgurances, de bonnes idées et un super casting, son western ne sera jamais plus qu’une simple série B sympathique mais qui ne restera certainement pas dans les annales du genre. Le générique même, qui suit une scène d’ouverture tragi-comique, lance la machine avec ses figures animées en rouge et noir. Sanglant, macabre et comique: trois adjectifs synthétisés par cette ouverture surprenante au milieu des plaintes et montagnes de l’Ouest. Images léchées, dialogues caricaturaux et ton décalé. La musique est inspirée des meilleurs Morricone. Les acteurs sont excellents dans leur démesure, laquelle met d’autant mieux en lumière la sobriété d’un parfait Ethan Hawke. Le chien est remarquablement dressé et sa relation avec E. Hawke réussit même à émouvoir dans ce film de tous les excès, relecture sans réelle perspective ni propos, cet ovni n’est pas un navet.

Note : 8/10

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Test DVD :

Vidéo : In A Valley Of Violence’ arrive avec un transfert agréable de 2,40: 1 1080p. Tourné sur le film, l’image conserve une structure de grain présent mais pas bruyante qui permet à tout le paysage de l’emplacement du Nouveau-Mexique de briller. Les gros plans, les coups de milieu de gamme et l’établissement de plans semblent fantastiques et présentent un formidable sentiment de profondeur et de dimension tout au long de la séquence du film. Les barbes et les vêtements poussiéreux sont fantastiques. Les couleurs s’écrouent vers les tons de terre jaune / brun plus chaud, les tons de chair peuvent sembler un peu plus sur le côté bronzé des choses en endroits tout en pâlissant  lors d’autres scènes, mais sinon tout a une belle apparence naturelle et saine. Les niveaux noirs sont solides tout au long. Sans problèmes de compression ou de dégâts notables, il s’agit d’un transfert solide.

Audio : Avec une piste audio DTS-HD MA 5.1, ‘In A Valley Of Violence’ profite de sa conception sonore. Il y a un effet toujours présent du vent et du grain dans le mélange qui maintient les canaux latéraux et arrière engagés. Le dialogue a une forte présence avant / centre et n’est jamais en contradiction avec le score ou les effets ambiants. Le score de Jeff Grace fait qu’il est préférable de simuler une vibration à la Ennio Morricone et atteint son objectif sans déclencher de dialogue ou d’effets sonores. L’arrière-plan et les effets ambiants offrent un bon sens de la dimension sonore. Les coups de feu obtiennent leur dû et ont une belle présence pareil aux canons – comme on pouvait s’y attendre d’un western. Tout cela est un excellent mélange audio.

Bonus : Pas seul bonus en tant que caractéristique bonus, même pas une bande-annonce a été incluse. Dommage.

 

  • Acteurs : Ethan Hawke, John Travolta, Taissa Farmiga, Karen Gillan, James Ransone
  • Réalisateurs : Ti West
  • Format : PAL
  • Audio : Italien (Dolby Digital 5.1), Allemand (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Espagnol (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : Espagnol, Islandais, Danois, Portugais, Néerlandais, Français, Hindi, Norvégien, Finnois, Suédois, Turc, Italien, Arabe, Allemand
  • Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
  • Région : Région 2
  • Rapport de forme : 2.40:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Universal Pictures France
  • Date de sortie du DVD : 8 août 2017
  • Durée : 99 minutes

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TEST BLU-RAY / 4K ULTRA HD / DVD : Impitoyable ( 17 mai 2017) de Clint Eastwood avec Clint Eastwood, Gene Hackman et Morgan Freeman

Kansas 1880. William Munny, redoutable hors-la-loi reconverti dans l’élevage va, à la demande d’un jeune tueur, reprendre du service pour venger une prostituée défigurée par un cow-boy sadique.

Chronique Film : Clint Eastwood réalise ici un western crépusculaire et vibrant ,tant par les images que par son incroyable esthétisme ..Ce cinéma offre aux spectateurs une certaine nostalgie ,celle de Sergio Leone pour exemple (le film lui est d ‘ailleurs dédié au même titre que à Don Siegel)Mais au delà de cela l ‘œuvre permet enfin à son immense cinéaste d ‘atteindre les statuettes amplement méritées . Le récit est admirablement fouillé la caméra se pose en 1880, dans le Wyoming, où deux malfrats défigurent une prostituée dans la petite ville de Big Whiskey, ville tenue par le redoutable shérif Little Bill Dagett.. Les prostituées de l ‘établissement jugeant ,la sanction de ce dernier envers les voyous trop clémente décident alors de rassembler leur argent afin de payer un tueur impitoyable pour assouvir une terrible vengeance …Un jeune cow-boy « le Kid de Schofield « décide alors de proposer à William Munny de s’associer à lui pour honorer ce contrat. Le casting est véritablement formidable ,Morgan Freeman et Gene Hackman sont saisissants, jouant bien évidement des registres différents ,le premier généreux le second plus cruel ils apportent un fantastique équilibre à l ‘ensemble. Eastwood ,lui, incarne l ‘ombre du « manchot « tueur autrefois froid et sans état d’âme qui aujourd’hui garde les valeurs de sa vie passée au coté de son épouse ,défunte depuis .. Il habite son personnage avec force et profondeur et devient touchant par cela .. Morgan »Ned Logan » Freeman représente le personnage le plus humain du récit ,sa tendresse se dessine tout au long de l ‘intrigue . Mais la plus belle performance est signée Gene Hackman ,absolument incroyable en homme sans pitié, prêt à enfreindre les règles pour éradiquer les truands de sa ville . Enfin ,Richard »English Bob » Harris excelle encore une fois dans l ‘interprétation de son personnage ou l ‘élégance s’associe à l’ égocentrisme .. Le cinéaste retrouve donc ,l ‘univers de son mentor Sergio Leone, tout en changeant cependant les codes du genre : absence de gros plans sur les visages en sueur et rythme plus rapide dans sa mise en forme … L ‘orage et la pluie battante apportent une dimension très sombre, obscure et montre le mal par ce nouvel élément …La ferme de Willam Munny est ensoleillée alors que la ville de Little Bill reste ténèbres… La photographie signée Jack N. Green restitue parfaitement l ‘ambiance des paysages naturels ainsi que l ‘émotion que l’oeuvre suscite …Clint Eastwood dresse ici un portrait édifiant contre la violence avec grande virtuosité et apporte corps à son immense récit .. Enfin la bande originale signée Lennie Niehaus et Clint Eastwood est absolument remarquable de beauté … Un véritable chef d’oeuvre cinématographique dont la nostalgique est évidente .

Note : 10/10

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TEST BLU-RAY / 4K ULTRA HD / DVD :

Image  : Magnifique la définition est riche et pointilleuse, offrant un air de jouvence au film. Cependant, la compression est idyllique que ce soit sur le 4k, le blu-ray et le dvd.  Le grain cinéma présent ne dérange en aucune façon. La profondeur de champ s’affiche à en perdre haleine, délivrant une quantité incroyable de détails sur les décors, les paysages somptueux. Les premiers plans ne sont pas en reste avec un piqué du tonnerre. Contrastes et couleurs s’amusent à satisfaire avec brio nos pupilles. Ces disques permettent de valoriser chaque séquence et réunit ainsi les meilleures conditions pour nous faire (re)découvrir ce chef d’œuvre.

Audio : De très bonne facture sur un film essentiellement concentré sur les dialogues. La V.F Dolby Digital 2.0 (Dolby Surround), retranscrit bien les quelques effets frontaux, avec des voix très légèrement appuyées par rapport aux frontales. La V.O quand à elle, nous plonge au cœur de l’action lors des scènes sous pluie battante, en renforçant leur pesante atmosphère. Certaines scènes font apparaitre une très légère réverbération sur les dialogues. Le 4k  peut, à l’inverse, souligner les effets dramatiques avec une grande force lors des bagarres et, surtout, quand se déclenche l’orage final dont les grondements se répercutent sur chaque enceinte cependant que la pluie diluvienne semble éclabousser la pièce même dans laquelle on visionne le film lors du duel. Une bien belle utilisation des enceintes !

Bonus :

  • Documentaire sur Impitoyable ( 22’) :
    Les trois principaux acteurs du film ainsi que le scénariste commentent brièvement le film ; puis des scènes ponctuent leurs dires. Ce document tient, d’une certaine façon, du commentaire audio.
  • Les coulisses du film (22’) :
    Le sujet expose l’histoire du film. Des images du tournage, souvent humoristiques  On y apprend, entre autres informations intéressantes, que le film a été tourné dans un ranch d’Alberta au Canada en 1991. De nombreuses anecdotes sur le tournage émaillent, bien évidemment, le document.
  • Documentaire sur Eastwood (16’) :
    Il s’agit de retracer la carrière de l’acteur réalisateur fort de l’expérience de ses trente six rôles au cinéma. Les remarques pertinentes se multiplient et l’on est sensible à la difficulté qui fut la sienne pour se « débarrasser » du personnage de l’Inspecteur Harry, notamment parce qu’il avait accepté de tourner les suites. Ce document s’achève sur sa filmographie.
  • « Eastwood par Eastwood » :
    Ce documentaire revient sur la carrière de l’acteur réalisateur et est illustré de nombreux extraits de l’ensemble de ses films. Ce qui complète le documentaire sur Eastwood. Il est d’ailleurs beaucoup plus long et complet, il est divisé en quatre parties. Trois accès sont prévus : par la lecture complète, par le bonus supplémentaire ou par le générique de fin.
  • « Maverick, duel au soleil couchant » :
    Documentaire divisé en cinq parties, avec les mêmes trois précédents accès, est entièrement consacré à la série télévisée « Maverick » et nous montre un acteur, jeune, au début de sa carrière.
  • Livret de 56 page très beau et fouiller faisant le résumer par écrit des bonus du film. Du superbe travail.

 

Commentaire audio de Richard Schickel, le biographe de Clint Eastwood
4 documentaires :
– Le 10ème anniversaire du film
– Eastwood & Co : Le making-of de Impitoyable
– Eastwood… une Légende
– Eastwood par Eastwood
Épisode « Duel à Sundown » de la série TV « Maverick »
Bande-annonce

 

  • Acteurs : Clint Eastwood, Gene Hackman, Morgan Freeman, Richard Harris, Jaimz Woolvett
  • Réalisateurs : Clint Eastwood
  • Format : Couleur
  • Audio : Français, Anglais
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Rapport de forme : 2.40:1
  • Nombre de disques : 4
  • Studio : Warner Bros.
  • Date de sortie : 17 mai 2017
  • Durée : 131 minutes

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Test Blu- Ray – Les Sept Mercenaires (1 février 2017) de Antoine Fuqua avec Denzel Washington, Chris Pratt

L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez et Red Harvest.  Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent.

Critique Film : Un très classique mais qui réussit à nous emporter en étant juste trés bien fait. L’original étant toujours un cran au desus ne vous arreter pas à cela parce que ce film est un vrain western comme il s’en fait si peu de nos jours. Les 7 mercenaires d’Antoine Fuqua ne se prend pas la tête et s’assume complètement comme un divertissement d’action même si il véhicule des idées sur la rébellion contre le totalitarisme, le racisme et prône l’amitié. La trame scénaristique est certes très classique et purement hollywoodienne, mais on suit parfaitement l’histoire sans décrocher. La bande-originale du film est de très bonne qualité, totalement ans l’esprit du film c’est-à-dire entre western et fun, avec un superbe thème à la trompette qui revient tout au long du film et petite note est que c’est aussi le dernier film avec James Horner en tant que compositeur. La photographie du film est magnifique, et certaines scène de tension ont un rendu incroyable. Un très bon divertissement.

Note : 8,5/10

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Test Blu-ray :

Image :  L’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble et une colorimétrie au top que ce soit dans les scènes sombres que dans les scènes claires.

Son : La dynamique est réelle, et les caissons de basses sont exploités et la spatialisation excellente en français mais encore plus avec la version originale qui propose une meilleure immersion sur plusieurs séquences et plus particulièrement lors de la séquence poursuite

  • Acteurs :  Chris Pratt, Denzel Washington
  • Réalisateurs : Antoine Fuqua
  • Format : Couleur
  • Audio : Anglais (DTS 5.1), Français (DTS 5.1)
  • Sous-titres : Français
  • Région : Toutes les régions
  • Rapport de forme : 2.35:1
  • Studio : Sony Pictures Releasing France
  • Date de sortie du DVD : 1 février 2017
  • Durée : 133 minutes

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[Test] Comancheria avec Jeff Bridges, Chris Pine de David Mackenzie (25 Janvier 2017)

Après la mort de leur mère, deux frères organisent une série de braquages visant uniquement les agences d’une même banque. Ils n’ont que quelques jours pour éviter la saisie de leur propriété familiale, et comptent rembourser la banque avec son propre argent. A leurs trousse, deux Texas Rangers déterminés à les faire tomber…

Critique : Un film magnifique basé sur l’histoire de 2 frères qui pillent les banques et qui sont poursuivis par 2 rangers texans dans ce que ont peux appelé un western moderne, contemporain et impeccablement mis en scène. Si le fil conducteur du film est classique, il fait surtout le portrait en biais d’une Amérique exsangue qui tire la gueule devant le capitalisme omnipotent et que la crise a mis à genoux. Tout y est, sans cliché, juste avec une authenticité réelle et savoureuse. Mais le succès du film est dû aussi à la présence de deux duos distincts et hautement remarquables. D’un côté, Chris Pine et Ben Foster, dans le rôle des 2 frères braqueurs, et, de l’autre, Jeff Bridges et Gil Birmingham dans le rôle des 2 rangers texans dans ce qu’ils ont de plus authentique. L’histoire est haletante du début jusqu’à la fin, les dialogues sont savoureux surtout qu’ils sont empreints d’un humour et les paysages sont somptueux , un superbe film pour débuter 2017.

Note : 9/10

Contenu additionnel : Entretien avec l’équipe du film (20′)

Test :

Image : Une image splendide piquée, très équilibrée en colorimétrie et fourmillant de détails . Malgré les nombreux décors cette perfection visuelle est particulièrement saisissante.

Son : Une piste sonore splendide, riches en détail, spatialisées au laser et dotées d’une dynamique hors norme. Une perfection. Enfin surtout en 7.1 avec une richesse, une limpidité et un impact hautement satisfaisants.

Bonus : un seul bonus avec un making off intéressant mais on s’attendait à plus.

 

  • Acteurs : Jeff Bridges, Chris Pine, Ben Foster
  • Réalisateurs : David Mackenzie
  • Audio : Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1)
  • Sous-titres : Français
  • Région : Région B/2
  • Rapport de forme : 2.35:1
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Wild Side Video
  • Date de sortie du DVD : 25 janvier 2017
  • Durée : 101 minutes

 

 

Journal d’un marchand de rêves (20 octobre 2016) de Anthelme HAUCHECORNE

J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais

Critique: Voici un roman original où le lecteur va être  pris dans un histoire qui mélange le sombre et le magnifique, la beauté et l’horreur.Anthelme Hauchecorne nous entraîne dans un univers onirique loufoque et déjanté avec brio et maîtrise. Malgré la couverture qui présente une femme le véritable héros de cette aventure est Walter Krowley, un  jeune adulte gâté et irresponsable qui souffre d’être le pâle héritier de son père, acteur et réalisateur made in Hollywood. Après le drame d’un accident de voiture, Walter voit un nouveau monde qui s’offre à lui. La nuit, il explore une dimension qui pourrait bien métamorphoser la petite graine qui sommeille au plus profond de lui-même…On vas avancer avec Walt dans les brumes de ses rêves craints et fantasmés à tâtons et sans sourciller. Des influences de western, steampunk et fantastique sont là pour cette traversée du déserte  illustre les mécaniques insoupçonnables de l’esprit endormi.Une superbe découverte, un livre très prenant dans un univers passionnant. Il est en plus vraiment bien écrit. Anthelme Hautecombe nous transporte dans son monde.

Note : 9/10

  • Editeur : L’Atelier MOSESU (20 octobre 2016)
  • Collection : Peppe

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Les Lapins crétins T18 : Le crétin de l’ouest (16 novembre 2016) de Fabrice Ravier

Que se passe t-il quand un lapin crétin rencontre un autre lapin crétin en plein western ? Bwaaah, bwaaah, bwaaah, évidemment. Et puis ? Lisez ce livre pour le découvrir !

Critique : Les aventures des Lapins crétins se déclinent aussi en petits albums illustrés d’images des dessins animés et non en bandes-dessinées comme on le voit souvent écrit. Cette série est idéale pour des enfants de sept à neuf ans qui ne sont pas encore dans un niveau de bonne compréhension d’un texte. En effet avec par page, avec une ou deux illustrations toujours significatives, le jeune lecteur peut aisément anticiper sur le sens.

Note : 8,5/10

 

  • Poche: 96 pages
  • Tranche d’âges: 6 – 9 années
  • Editeur : GLENAT (16 novembre 2016)
  • Collection : Glénat poche

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